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dimanche, novembre 16, 2025
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DIANA : Le débat s’ouvre à Diego-Suarez

Antsiranana a retrouvé son calme après la prise de pouvoir du président de la Refondation de la République de Madagascar. C’est avec beaucoup d’espoir que la population a repris le cours de sa vie. En revanche, le débat s’est ouvert sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, où certains internautes ont directement affiché la nouvelle devise nationale: «Tanindrazana, Firaisan-kina, Fanorenana», littéralement «Patrie, Cohésion, Refondation».

Comme toujours, les opinions divergent concernant les décisions prises par le chef de l’État, lequel a promis un processus de dialogue entre les différentes entités existant sur la Grande île. La concertation régionale devrait permettre de créer des synergies dans l’optique de développer la nation. Dès lors, les acteurs locaux, les forces vives et les associations de jeunes ont exprimé leur désir profond de changement.

Décentralisation massive, provinces autonomes, fédéralisme : tels sont les systèmes qu’ils préconisent. La première option est en vigueur depuis deux décennies, mais les textes n’ont jamais été appliqués à la lettre. «C’est écrit noir sur blanc dans la Constitution de la Quatrième République. Pourtant, les dirigeants n’ont pas répondu aux attentes», soutient René Rasolofo.

Entre 1997 et 2001, Madagascar avait instauré l’autonomie des provinces. Néanmoins, les régimes suivants ont opté pour un autre modèle, celui des faritra. Par ailleurs, des associations et des plateformes ont vu le jour afin d’encourager la population des zones littorales à adhérer à l’idéologie fédéraliste. Bon nombre de citoyens semblent convaincus que cette forme d’organisation politique doit être mise en place. «C’est le moment !», affirme Tombo, partisan de cette idée.

À l’opposé, certains analystes estiment que ce système risquerait d’accentuer les déséquilibres et de provoquer un éclatement, voire une « balkanisation » du pays. «Nous sommes sur une île. Nous partageons à peu près la même culture, nous parlons la langue malgache, même s’il existe des variantes régionales», souligne le juriste Mounir Ndriantsara.

Les habitants de la ville du Varatraza, pour leur part, appellent à des actions concrètes, rappelant que le régime a fait de l’éducation et du social son cheval de bataille. Deux ans représentent un laps de temps court pour certains, mais suffisant pour amorcer le redressement d’un Taninjanaka affaibli. Enfin, le peuple de la région DIANA espère également une relance économique, notamment à travers la reprise d’entreprises et d’industries emblématiques telles que la Secren et la Sucocoma.

Iss Heridiny

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1 COMMENTAIRE

  1. Priorité : JIRAMA.
    : MOTRO
    : RANO
    Après on passe aux Besoins suivants.
    Chaque chose en son temps !!!
    Azakazaka Tsy tenan’dia. Mandeha mora Mahazo lavitra !!
    Masikita masiso tsy Mahavoky..

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