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jeudi, décembre 26, 2024
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MIDIRAMA : Le débat sur la castration des violeurs est ouvert

Cette semaine, le problème du viol de mineur s’est posé avec une intensité que l’on n’a jamais autant constatée. La castration, chirurgicale ou chimique appliquée aux auteurs de ce crime, est devenue pour une grande partie de l’opinion publique une sanction totalement justifiée. Le sujet crée cependant la polémique et provoque les réactions des défenseurs des droits de l’Homme. Amnesty International a été le premier à exprimer sa désapprobation après le vote de la loi par les députés. L’ambassadrice de l’Union européenne a interpellé les autorités malgaches sur son application. La ministre de la Justice a cependant expliqué en détail les raisons de cette peine appliquée aux violeurs. Le viol sur mineur est devenu, dit-elle, un véritable phénomène de société qu’il faut éradiquer. Le fait divers ayant défrayé la chronique ces derniers jours a mis en relief l’acte abominable d’un jeune homme sur une fillette de six ans et a suscité l’indignation générale. Son auteur a été, comme de nombreux grands criminels, incarcéré à la maison de force de Tsiafahy et attend de passer en jugement. Le chef de l’État, lui-même, en déplacement à Toamasina, a affirmé qu’il défendrait jusqu’au bout le principe de la castration appliquée aux violeurs. La célébration de la Journée internationale des droits de la femme a donné lieu à de multiples cérémonies officielles. Un certain nombre d’entre elles se sont déroulées sous l’égide de Mme Mialy Rajoelina, épouse du président de la République. La population a paru dans l’ensemble assez indifférente aux manifestations qui se sont déroulées à Toamasina, ville choisie par l’État pour cette célébration. La politique reste très présente dans l’actualité nationale car à l’approche des élections législatives, les états-majors s’organisent. L’opposition veut présenter un front uni face au camp présidentiel, mais la plateforme qu’elle a mise en place peine parfois à imposer sonorité. Certaines personnalités ont une notoriété bien établie et deviennent des candidats naturels, mais d’autres n’ont pas d’implantation solide et ne sont pas facilement acceptées par la base. Au sein du camp présidentiel, le problème est le même et ses dirigeants doivent mettre fin aux dissensions qui règnent en son sein.

Sur le plan international, les primaires des présidentielles américaines occupent une place importante dans une actualité pourtant riche en événements. Le Super Tuesday a consacré l’hégémonie des deux leaders que l’opinion américaine avait auparavant déjà consacrés. Donald Trump a survolé l’élection dans les 15 états où elle avait eu lieu le 5 mars, marginalisant totalement sa seule adversaire, l’ancienne ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley. C’est un véritable triomphe pour l’ancien locataire de la Maison Blanche. Il n’attend plus que le dernier caucus du 15 mars pour que son investiture soit assurée. Joe Biden, quant à lui, n’a eu aucun rival et il est le candidat naturel des démocrates à la présidentielle de novembre. Il a peu après prononcé un discours sur l’État de l’Union qui a été apprécié à sa juste valeur par tous les observateurs. Son speech a été jugé autant sur le fond que sur la forme. Il a promis d’incarner l’optimisme face à la rancœur de Donald Trump. Il a évoqué tous les sujets qui le différencient de son adversaire, notamment son attitude vis-à-vis de Poutine. Concernant la guerre à Gaza, il a averti Israël, en lui disant que l’aide humanitaire ne pouvait pas être une monnaie d’échange.

En France, la controverse provoquée par les propos d’Emmanuel Macron concernant la guerre en Ukraine est de plus en plus vive. Le monde politique est divisé. Certains chefs de partis reçus par lui ont exprimé ouvertement leur désaccord. La polémique enfle également sur le plan international. La Russie a bien évidemment condamné.

La multiplication des viols sur mineur a provoqué cette adoption de la loi sur la castration des auteurs de ces crimes. L’opinion ne semble pas s’être émue de la prochaine application de la peine à leur égard et elle semble même y être favorable. Cependant, certains membres de la société civile estiment qu’il est nécessaire de l’aménager et de l’accompagner de mesures complémentaires. Le débat n’est pas terminé, il peut même continuer car le décret d’application n’a pas encore été publié.

Patrice RABE

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4 Commentaires

  1. Nous sommes bien au pays des babakoto et Rainilainga ne se gêne pas pour jouer sur la fibre émotionnelle de la populace appauvrie d’une manière  » manarapenitra  » !

  2. Comme tous faits de société celui ci ne saurait obtenir une convergence .
    Pour ou contre la décision judiciaire ; une division qui ne devrait faire l’ unisson. Le mal est à pourchasser. C’est Le POURQUOI des actes mortifiants et répréhensibles qui mérite réflexion.
    Certains points viennent à l’ esprit : tels la
    promiscuité, le désoeuvrement , le filtre élastique des Médias et leur impact ,
    Le déficit de divertissement , l’oisiveté, le niveau minable de culture et de bon sens , l’ ignorance des valeurs familiales et le manque de respect à l’ être humain… etc.
    Apprendre à combattre l’attirance bestiale et instinctive d’un environnement agressif.
    Une forme de lutte qui personnifie.
    Sinon, mieux vaudrait, se faire hara – kiri. Tout simplement.
    Quand au plan international, on ne peut
    que dénoncer avec véhémence, l’ hypocrisie des dirigeants américains face à la situation inhumaine entretenue par les
    dirigeants israéliens à Gaza.
    La vie des innocents est une priorité. A chaque état de refuser par souveraineté de cautionner pareille tuerie de masse que seule la barbarie ne saurait justifier.
    Tout le mérite à l’Afrique du Sud.

    • Encore des blablas sans tête ni queue pour aller à l’essentiel . Bof c’est le larbin de Rainilainga . Pour le collabo donc la vie des citoyens Israéliens victimes de l’attaque terroriste du Hamas est donc un détail et n’a pas de prix ! . Pauvre inculte qui ne sait même pas que Joe Biden en personne a condamné l’agression Israélienne sur la population civile .Maintenant pour l’Afrique du sud et les exactions raciales sur la population blanche doit d’abord balayer devant leur porte avec aussi la corruption généralisée !

  3. Je ne crois pas que Douglas soit le larbin de Rajoelina.
    Rajoelina est soutenu par Israel par l’intermédiaire de Ravatomanga. Ce dernier est un ami de Alassane Ouattara, ami des juifs.
    Les blancs victimes des exactions raciales en Afrique du Sud!! Pour quelque fermiers blancs victimes d’attaques, combien de noirs victimes des attaques perpétrées par ces mêmes malfaiteurs.
    Je crois que Mamy est l’un de ces malgaches qui, du temps de l’apartheid, se vantaient de ne pas être traités comme des noirs lorsqu’ils séjournaient en Afrique du Sud.

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