Les enquêtes sur deux affaires de trafic, qui ont récemment secoué l’opinion publique, se sont clôturées devant le parquet du Pôle Anti-Corruption (PAC). Le verdict est tombé : huit présumés coupables, dont un député et ses collaborateurs, ont été placés en détention provisoire à la prison de Tsiafahy.
Un député derrière les barreaux. Le député de Soavinandriana Itasy et quatre de ses collaborateurs passeront les fêtes de fin d’année en détention. Ils ont été interpellés mardi 24 décembre aux environs de 19h par la gendarmerie nationale à Morondava Antehiroka. Les agents, intrigués par des voitures stationnées et des comportements suspects, ont découvert un transfert de valise suspect d’un véhicule à un autre. L’enquête a révélé des indices liant ces individus à des activités de trafic, justifiant leur placement en détention préventive après leur audition au parquet du PAC.
Trafic de 53 kilos d’or. Trois suspects sont en détention. Parallèlement, une tentative de trafic de 53,7 kilos d’or a été déjouée lundi à l’aéroport international d’Ivato. Trois individus ont été arrêtés, parmi lesquels deux fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères. Le troisième, appréhendé avec la cargaison, est suspecté d’être le principal organisateur de cette tentative d’exportation illicite.
Après leur présentation au PAC, ces trois prévenus ont également été transférés à la prison de Tsiafahy. Une source de la direction générale des douanes a confirmé leur implication présumée, indiquant que les preuves rassemblées lors des enquêtes justifient cette décision.
Une fin d’année sous tension. Ces deux affaires illustrent une fois de plus les efforts des autorités pour lutter contre la corruption et le trafic illicite à Madagascar. En attendant les prochains procès, les accusés devront répondre devant la justice des charges qui pèsent contre eux, dans un climat d’indignation et de vigilance accrue de l’opinion publique.
La prison de Tsiafahy, souvent réservée aux infractions graves, reflète la sévérité des accusations portées contre ces huit individus. Ces cas rappellent l’importance de renforcer la transparence et la justice pour lutter contre les réseaux de trafic qui gangrènent le pays.
Yv Sam
Moi j’aimerai bien savoir, comment se fait-il qu’à Madagascar, nos journalistes ne cite jamais le nom d’un élu ou d’un responsable quelconque une fois que celui-ci est appréhendé ou incarcéré, est-cela votre ligne directive ?
Traffic d’or , tortues, lémuriens et d’autre côté in dit être soucieux de l’ environnement ! Il y a quelque chose qui cloche !
En même temps Lanto RAKOTOMANGA court toujours !