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jeudi, mai 8, 2025
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Echauffourée à Toliara : Le domicile de Siteny Randrianasoloniaiko quadrillé par les forces de l’ordre

Des éléments de forces de l’ordre postés dans une rue dans le centre de ville de Toliara, hier.

Le climat politique reste tendu dans la cité du Soleil. La manifestation publique prévue hier à Anketraky a dégénéré.

La manifestation publique annoncée par le député de Toliara I, Siteny Randrianasoloniaiko, n’a pas eu lieu, hier, dans le quartier d’Anketraky, à Toliara. Annoncée depuis plusieurs jours, cette manifestation devait se tenir avec la participation de plusieurs députés de l’opposition, dont Christian Afakandro et Jean Jacques Rabenirina, aussi députés du parti TIM, présents à Toliara pour l’occasion. Mais le rassemblement a été bloqué par un important dispositif des forces de l’ordre.

Dès les premières heures de la journée, des éléments de la gendarmerie et de la police nationale ont quadrillé les environs du domicile de l’élu, à Andaboly. Sur sa page Facebook, Siteny Randrianasoloniaiko a dénoncé un « encerclement » destiné à l’empêcher de s’exprimer publiquement. Des sources locales confirment en effet la présence importante de forces de l’ordre dans le quartier, déployées pour faire respecter la décision préfectorale. Tard dans l’après-midi, les forces de l’ordre ont décidé de disperser sous les coups de gaz lacrymogènes des manifestants qui ont tenté de se rassembler dans le centre-ville.

Dans un contexte politique tendu, l’opposition dénonce des manœuvres d’intimidation, tandis que les autorités invoquent la nécessité de maintenir l’ordre public. Les autorités locales, de leur côté, ont réaffirmé qu’une manifestation n’avait reçu aucune autorisation formelle. Le préfet de Toliara, Thierry Aubin Ratovelo, avait déjà prévenu la semaine dernière : aucune manifestation publique non autorisée ne serait tolérée. Le préfet a réaffirmé la volonté des autorités de faire respecter la réglementation en vigueur, arguant que la sécurité publique prime sur toute autre considération.

Ce n’est pas la première fois qu’un leader de l’opposition se voit empêcher de tenir une manifestation. En janvier dernier, à Toamasina, l’opposant Roland Ratsiraka avait subi un scénario similaire : les environs de sa maison avaient été quadrillés par les forces de l’ordre alors qu’il projetait de tenir un rassemblement public.

Rija R.

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