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mercredi, juin 26, 2024
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Le FJKM à la rescousse

Marc Ravalomanana, vice-président du bureau central du FJKM,  demande l’aide de l’église FJKM pour  se défaire du décret qui le place en résidence fixe au mois de décembre 2014. Ce décret signé par le président de la République Hery Rajaonarimampianina, le Premier ministre Dr Kolo Roger et le ministre d’Etat Rivo Rakotovao est à l’origine de la restriction de ses libertés de mouvement et de parole en tant que citoyen. Le scandale a éclaté au grand jour lorsque Marc Ravalomanana a été à Ambositra pour un événement cultuel FJKM et à Antsirabe pour clore définitivement les meetings de soutien de la mouvance Ravalomanana au Magro de la ville. Les  forces de l’ordre lui ont interdit de prendre la parole dans le premier cas et ne lui ont pas autorisé à rencontrer les militants du Magro qui l’ont attendu avec impatience dans le deuxième.

Le FJKM à la rescousse

La « détention » de Marc Ravalomanana a toujours été entourée de flou depuis qu’il a foulé le sol national après un exil de six ans en Afrique du Sud. Le placement en résidence fixe connu  maintenant n’est  venu que deux mois et demi après son retour. Faute de transparence,  on disait  à l’époque  qu’il a été placé en résidence surveillée  au camp militaire de  l’Amirauté de Diégo-Suarez pour sa sécurité personnelle. Il n’était pas autorisé pendant un bon moment à recevoir des visiteurs. Sa famille et ses avocats ont eu beaucoup de mal pour lui rendre visite. La pression de l’opinion publique et son interpellation des autorités ont produit des effets. L’ancien président de la République a été autorisé à rejoindre sa famille à sa résidence à Faravohitra pour les fêtes de fin d’année.  C’est en vérité maintenant que tout est plus clair à partir de la lettre de demande d’aide de Marc Ravalomanana remise au FJKM pour se défaire de ce décret  contraignant qui l’empêche de bénéficier des libertés fondamentales inscrites dans la Constitution à l’égard de tout individu. Des membres du Bureau Central du FJKM ont été reçus hier par le président de la République dans le cadre de cette demande. Bien que la situation de Marc Ravalomanana ait été améliorée comme on le soutient en haut lieu,  il faut se rendre à l’évidence qu’il n’a pas le droit de prendre la parole même pour un événement de l’église alors qu’il est Vice –président du FJKM. Il n’a pas non plus eu le droit de rencontrer les manifestants du Magro d’ Antsirabe. Que peut-il donc réellement faire  aujourd’hui lorsque le ministre de la Justice affirme pourtant  avoir suspendu toutes les poursuites à son encontre ?  Le citoyen n’a-t-il pas droit à ses droits ? Une affaire à suivre.

Zo Rakotoseheno

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