L’affaire de la tentative d’exportation illicite de 53 kg d’or continue de faire des vagues, ternissant l’image du ministère des Affaires étrangères. Un agent affilié à ce département a été impliqué dans ce scandale, provoquant des remous au sein de l’administration publique. Recherché par la police depuis la fin de l’année dernière, cet agent est accusé d’avoir tenté d’exporter le précieux métal via une « fausse valise diplomatique».Face à cette situation, le syndicat des corps du ministère des Affaires étrangères est sorti de son silence hier. Dans un communiqué relayé sur les réseaux sociaux, les représentants syndicaux ont tenu à dissocier la responsabilité de cet agent de celle des diplomates de carrière. « L’agent incriminé n’est pas un diplomate de carrière », ont-ils déclaré, tout en insistant sur le respect des textes en vigueur au sein de leur institution.Le syndicat a également réitéré l’engagement des diplomates de carrière à assumer leurs responsabilités dans un cadre de stricte légalité. Par ailleurs, il a exhorté à l’application rigoureuse des dispositions régissant l’intégrité des fonctionnaires, lançant ainsi un appel clair à renforcer la lutte contre la corruption dans les sphères publiques.
Ce scandale, qui a déjà terni l’image du ministère, souligne une fois de plus les failles dans la gestion des affaires publiques et la nécessité de mesures fermes pour restaurer la confiance. Le cas de la « fausse valise diplomatique » remet à l’avant-plan la question de l’utilisation abusive des privilèges administratifs et l’urgence de mettre fin à l’impunité.Rija R.
