Le lémurien nain et le secret de la jouvence

Les théoriciens nombrilistes de Madagascar – île favorisée de Dieu ou des dieux, pourquoi pas aussi terrain d’enchantement du diable au point où elle se trouve en ce moment – peuvent saliver avec la dernière trouvaille des chercheurs des Universités de Duke et de Californie aux États–Unis sur les « lémuriens nains ». Et le milieu scientifique est en ébullition sur la toile. Ces primates tout mignons ont le « pouvoir » de faire reculer la vieillesse en profondeur. Selon les chercheurs, si la majorité des singes malgaches vivent en moyenne jusqu’à 12 ans, ce singe miracle peut écumer les forêts pendant 30 ans. Ce « pouvoir » se trouve dans les gènes, plus particulièrement les télomères. Ces trucs minuscules protègent l’adn des multiples ravages du temps et de la vie. Aussi bien chez l’homme que chez le lémurien nain. Voués à s’amoindrir, les télomères exposent ainsi l’être humain au vieillissement. Chez ce mignon habitant des forêts, poilu et à queue, le phénomène contraire se produit à chaque hibernation selon les recherches des universitaires américains. Les conditions extrêmes poussent son métabolisme à « rallonger » les télomères, ayant l’effet de le rajeunir, pour faire facile. « Deux semaines » après cette période d’immobilité, les choses reviennent à la normale, son corps retrouve un processus de vieillissement standard. Ce qui a poussé ces spécialistes à se tourner vers l’homme. Ce ne serait pas étonnant s’ils cherchent à transférer ces résultats sur l’humain. De tous temps, le combat de la vie est de la préserver le plus longtemps possible, cela pourrait aboutir à des résultats dans ce sens dans les décennies ou siècles à venir. Du moins, trouver des moyens de combattre le stress, s’ils n’aident pas à rallonger la vie jusqu’à 140 ou 150 ans. Dans le cas contraire, les bimbos ou politiciens qui semblent exister uniquement sur les réseaux sociaux, les coureurs de jupons, et dans l’infime bonté du Créateur, les amateurs de bons steaks et de bonne mousse, peuvent se réjouir d’une jeunesse rallongée.
Maminirina Rado