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mercredi, août 27, 2025
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Sommet de la SADC : Le Monima plaide pour une refondation morale

Le Monima salue la tenue du sommet de la SADC à Madagascar, terre de luttes anticoloniales.

Le sommet de la SADC désormais clos, le parti Monima monte au créneau et plaide en faveur d’une refondation morale. Il exhorte à une réelle cohérence entre les principes prônés par la Communauté et leur application sur le terrain.

À l’occasion du sommet des chefs d’État et de Gouvernement de la SADC qui s’est tenu à Antananarivo, le parti Monima, par la voix de son président Monja Roindefo Zafitsimivalo, a tenu à adresser un message fort aux dirigeants du continent. Fidèle à son histoire militante, le parti se veut porteur d’un appel à la cohérence entre les principes de la Communauté et les réalités politiques vécues par les peuples. Dans un communiqué empreint de solennité, publié hier, Monima salue la tenue du sommet à Madagascar, terre de luttes anticoloniales, tout en déplorant le manque d’implication du peuple malgache dans les préparatifs et les enjeux de cette rencontre. Le parti considère que les décisions prises dans le cadre de la SADC engagent directement les citoyens, et appelle donc à davantage de transparence et de participation.

Violations électorales

Au-delà des discours officiels, le Monima invite les dirigeants à « interroger l’âme de notre Communauté », évoquant les fondements même de la SADC : démocratie, droits humains, solidarité et règlement pacifique des différends. Pour le parti, ces principes ne peuvent rester de simples slogans si les États membres continuent de fermer les yeux sur les violations électorales ou les atteintes aux droits fondamentaux. « Le courage de la vérité », tel est le mot d’ordre du Monima, qui exhorte les dirigeants à refuser toute forme de complicité passive. Sans remettre en cause la souveraineté des États, le parti affirme que l’honnêteté politique et la fidélité aux engagements communs sont la condition de la crédibilité de l’institution régionale.

Exigence démocratique. Enfin, le communiqué appelle à un véritable processus de « décolonialité », c’est-à-dire à une remise en question profonde des héritages coloniaux encore à l’œuvre dans les structures étatiques et les pratiques de gouvernance. Le modèle sud-africain, avec l’héritage démocratique de Mandela, est cité comme exemple d’un équilibre possible entre stabilité et exigence démocratique. Un appel fort à faire au terme de ce sommet non un simple rendez-vous protocolaire, mais un moment de refondation morale pour la région.

Julien R.

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2 Commentaires

  1. Jouer à la vedette vous va si bien, Mr.
    Est-ce de votre part, un acte de repenti ou un espace de confession ? Car c’est aux lacunes des partis politiques en formation depuis au moins 50 ans que vous faites référence. Un peu facile de faire un constat de mauvais résultats lorsqu’on a manqué à ses devoirs. Encore faut-il l’assumer.
    Il était une fois où les relations étaient faites de: diviser pour régner. Il suffit de prêter l’oreille aux diverses interventions pour se faire foi en: s’unir pour réussir.

  2. Ah, le Monoima, depuis 60ans ils cherchent a faire passer leur « morale a eux » avec on score inférieure a 1% aux élections..

    Hey, Monsieur le rédacteur, vous n’avez pas encore remarquez, que les gens n’ont rien a donner sur les bêtises de ces gens?
    Je pense que vous ferez mieux d’organiser un concours de « talage des fumier », je pense qu’il sera plus intéressant que les fumiers de Monima, vous les valoriser au dela de votre lectorat.

    Qu’ils garde leurs conseils, pour les intimes des tas des fumiers, et tout le monde est content.

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