- Publicité -
jeudi, août 28, 2025
- Publicité -
AccueilPolitiqueMalagasy Miara-Miainga : Le parti assume sa rupture et accuse le régime...

Malagasy Miara-Miainga : Le parti assume sa rupture et accuse le régime d’« abus et dérives graves »

« C’est l’Histoire qui jugera ceux qui s’écartent du droit chemin », a rappelé Laurent Ramaroson, membre du bureau politique du MMM.

Le MMM réitère sa position : la rupture avec le régime en place était non seulement réfléchie, mais surtout justifiée par une gouvernance jugée opaque et contraire aux intérêts du pays.

Le parti Malagasy Miara-Miainga (MMM) de l’ancien ministre Hajo Andrianainarivelo a affirmé hier, avec fermeté, qu’il ne regrette aucunement sa décision de rompre avec l’actuel régime dirigé par Andry Rajoelina. « C’est l’Histoire qui jugera ceux qui s’écartent du droit chemin », a rappelé Laurent Ramaroson, membre du bureau politique du MMM. Et les événements récents semblent leur donner raison, à mesure que surgissent au grand jour des affaires de corruption d’ampleur, tant au niveau national qu’international.

Dérives graves. Parmi les dossiers sensibles figure celui des cinq Boeing 777 immatriculés à Madagascar dans le cadre d’un accord opaque avec l’Iran, sous sanctions internationales. Pour le MMM, cette affaire révèle « les dérives graves de la gouvernance actuelle » et justifie sa rupture avec le régime. Le parti refuse de « servir de caution à une gestion qui s’écarte de l’intérêt national ». Le ministre Valéry Ramonjavelo est pointé du doigt, mais le MMM affirme : « c’est le ministre qui est aujourd’hui sacrifié, présenté comme seul responsable », alors que le président Rajoelina était informé.

Stratégie d’évitement

Le MMM dénonce une stratégie d’évitement du régime, qui « fuit ses responsabilités » en rejetant systématiquement la faute sur autrui. Selon le parti, « ce n’est pas la première fois » que des membres du gouvernement sont poussés à commettre des actes illégaux sous l’impulsion du président. Laurent Ramaroson prévient : « Ce qui arrive aujourd’hui au ministre des Transports arrivera à tous ceux qui n’osent pas s’opposer aux abus », ajoutant que même ceux qui ont « tiré profit » des décisions seront « les premiers à être sacrifiés ». Concernant l’affaire des Boeing 777, le MMM juge peu crédible qu’Andry Rajoelina n’ait pas été informé dès le début. Il utilise les termes suivants pour décrire le régime « centralisé, autoritaire et opaque » et explique que cette gouvernance a motivé son départ du pouvoir. « Le MMM a tourné la page, sans intention de revenir. Il appartient désormais au peuple et à l’Histoire de juger », conclut Laurent Ramaroson.

Julien R.

- Publicité -
Suivez nous
414,384FansJ'aime
12,533SuiveursSuivre
1,820AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici