Une semaine après le début des manifestations, le chef de l’État explique l’origine, selon lui, de cette situation chaotique.

Un complot visant à commettre un coup d’État pendant son absence. Lors d’un live diffusé sur sa page Facebook, le Président Andry Rajoelina a annoncé que Madagascar serait victime d’une cyberattaque visant à organiser une manipulation de masse pour déstabiliser le pays et semer le chaos, « comme ce fut le cas dans d’autres pays comme le Népal et les Philippines », a affirmé Andry Rajoelina. À l’entendre, ce sont les jeunes les plus actifs sur les réseaux sociaux qui seraient visés. Une allusion au mouvement Gen Z, à l’origine de la grande manifestation du 25 septembre dernier qui s’est soldée par des pillages. Le chef de l’État affirme que cette opération a été orchestrée et pilotée par des mains étrangères. Il évoque des organisations, des pays et des agences qui financent les manifestations pour orchestrer une prise de pouvoir illégale qui ne passerait pas à travers des élections démocratiques. L’objectif serait de remettre le pouvoir entre les mains de complices au pays pour favoriser l’exploitation des ressources minières de Madagascar. Ce serait des robots qui seraient à l’origine des messages reçus par « des jeunes animés par la fougue de la jeunesse ». Il a également évoqué l’existence de politiciens de l’opposition qui ont profité de l’occasion.
Milices armées. À en croire le chef de l’État, à l’origine de cette situation de troubles se trouve une organisation bien organisée qui a prévu d’empêcher son retour au pays après l’Assemblée générale des Nations-Unies. Ces personnes auraient même proféré des menaces de mort à son encontre et selon ses explications, il a évité Ivato et a dû atterrir dans un autre aéroport pour rentrer au pays. Pour Andry Rajoelina, les jeunes regroupés au sein du mouvement Gen Z et les artistes qui soutiennent leur mouvement se trompent d’adversaire. Il encourage ainsi ces derniers à faire preuve de vigilance car selon le président, il existe des milices armées dans les rangs des manifestants.
Ouvert au dialogue
Andry Rajoelina a affirmé qu’il reste ouvert au dialogue. « Toute guerre se termine toujours autour d’une table », a-t-il martelé, tout en affirmant qu’il ne veut pas détruire le pays ou provoquer une guerre civile. Il encourage aussi ses partisans, qui souhaitent organiser une contre-manifestation, à le faire dans le calme et en préservant l’apaisement. Il leur propose d’ailleurs de ne pas manifester dans la rue. Andry Rajoelina a rappelé qu’il a été élu par le peuple malgache pour un mandat de 5 ans. S’adressant aux personnes de la Gen Z, le locataire d’Iavoloha a rappelé qu’en cas de changement de pouvoir anticonstitutionnel, Madagascar serait sanctionné par la Communauté internationale et tous les financements des projets en cours seraient suspendus. Selon lui, une nouvelle crise freinerait le développement et le pays risquerait de régresser de 10 à 15 ans en arrière. « Je n’accepterai jamais cela », a-t-il soutenu. Continuant sur sa lancée, le Président Andry Rajoelina a appelé tout un chacun à mettre en place les Andrimasom-pokonolona (vigilances citoyennes au niveau des quartiers). À l’entendre, des gens malintentionnés prévoieraient de saboter les matériels et infrastructures de la JIRAMA. Il serait question de faire exploser les transformateurs de ladite Société. Le chef de l’État appelle aussi les employés de la JIRAMA à dénoncer ceux qui sont derrière ces manœuvres.
Davis R
Pour information je vous conseille de lire les 2 articles de Midi madagascar et celui de l’Express de madagascar concernant le message du « prézident? »
Tout est différent à croire que ce message n’a pas été écouté de la même façon🤔 ?
Mais, lorsque on connaît un peu ces quotidiens ?
La lumière hors « Jirama » arrive😇🙂 !
Alefa malagasy Veloma
Et comme d’habitude c’est la faute des autres et étrangers.specialite locale de détourner sur les autres les incompétences de soi même.
C’est un dictateur fou et un complotiste avéré . Le problème de sa santé mentale a été souligné à maintes reprises . Il a confirmé encore son surnom RAINILAINGA avec tous ses mensonges éhontés ! En 2009 ce n’était un changement de pouvoir anticonstitutionnel et un président élu démocratiquement ?