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dimanche, juillet 6, 2025
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Le risque d’une grande déconvenue du public

La question n’est pas cruciale, mais elle aura des répercussions sur le moral d’une partie de la population malgache. La décision de la CAF de faire jouer le match éliminatoire de la coupe du monde 2022 à huis clos est tombée cet après-midi comme un couperet, est somme toute logique. Toutes les annonces faites à la télévision nationale et à la RNM prévoyant de multiples réjouissances concernent l’inauguration du stade Barea, le point d’orgue étant la rencontre entre notre équipe nationale et celle du Bénin.

Le risque d’une grande déconvenue du public

 On mesure la déception de tous ceux qui se faisaient une fête de leurs retrouvailles avec ces Barea qui sont chers à leur cœur. Les jours à venir vont nous montrer comment les responsables vont essayer de rattraper le coup pour effacer leur déception. Le communiqué de la CAF adressé à la Secrétaire générale de la fédération malgache de football précise qu’une demande avait été adressée pour la tenue d’un match devant 1.500 spectateurs pour respecter les règles sanitaires de prévention de la Covid-19. Le refus a été catégorique. Du côté de la Présidence, on n’était certainement pas au courant et voulant donner de l’éclat à cette grande manifestation, les responsables l’ont montée comme un show artistique. Ils ont prévu qu’il y aurait une distribution de billets gratuits. Ils ont estimé qu’il y aurait 40.000. Pour les amateurs de football, le plus important était le match de foot. On mesure donc leur déception. Certains se demandent même si le côté sportif de l ‘événement a été pris en compte. Le rassemblement des joueurs aura lieu le 31 août et on imagine l’effet de cette préparation à la va-vite. Leur prestation se déroulera sans public. On sait l’effet que cela aura sur eux. L’impression que l’on ressent est plutôt pénible. On sent une certaine imprévoyance ou un manque de communication entre les décideurs. On pressent l’effet désastreux que cela aura sur le public. L’adage « mettre la charrue avant les bœufs » est parfaitement adapté à la situation.

Patrice RABE

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