C’est un courant musical qui transcende les générations, puisque certains amateurs de « kaiamba » n’étaient même pas nés durant sa période faste. Dimanche dernier, au Palais des Sports, plusieurs générations de spectateurs ont éprouvé le même plaisir à écouter des morceaux qui sont indémodables. Les milliers de personnes présentes n’ont pas hésité à reprendre les paroles des chansons qui ont bercé leur adolescence ou leur enfance. Le concept « Kaiamba » est aujourd’hui très large, puisqu’au courant originel représenté par Proshely, Dédé Fénérive ou Bruno Reisner, s’est ajouté celui de Dadah de Fort-Dauphin ou Simon Randria. Certes, la nostalgie peut expliquer l’immense succès du concert de dimanche dernier, mais il ne s’agit pas d’un phénomène de mode. Le « kaiamba » n’est pas près de tomber dans l’oubli.
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