Après la réunion des pays de la coalition des volontaires à Paris, mercredi dernier et la déclaration qui a été faite par leur représentant, l’Ukraine semble rassurée par les garanties qui lui sont apportées. Elle a reçu un appui très ferme des Européens qui vont l’aider à défendre le pays si un cessez-le-feu est conclu avec la Russie. Les assurances faites ne devraient pas être reniées. Le Kremlin affirme son hostilité à cette entente qui a été conclue entre les pays européens et le dirigeant ukrainien. Il adopte un ton menaçant vis-à-vis d’éventuelles troupes qui seraient envoyées sur le sol ukrainien.
Le veto russe aux garanties de sécurité occidentales
Les observateurs parlent d’une évolution de la situation dans le conflit russo-ukrainien. La prise de position des 26 pays européens qui ont décidé d’aider l’Ukraine à se défendre change la donne. Ils ont dit vouloir apporter leur contribution à l’augmentation de production d’une industrie d’armement ukrainienne pourtant déjà importante. Ils le font dans le cadre de la réassurance de garanties de sécurité apportées à l’Ukraine. Leur objectif est la conclusion d’un cessez-le-feu entre les deux parties et d’arriver à le faire respecter. Le porte-parole du Kremlin affirme que les Européens, par leur initiative, entravent le règlement du conflit. Il ajoute qu’ils poursuivent leur tentative de faire de l’Ukraine le centre « de tout ce qui est anti-russe ». Il continue en disant que les contingents militaires européens et américains ne peuvent absolument pas fournir et garantir la sécurité de l’Ukraine. Le président russe a averti que « alors que les combats sont en cours, n’importe quelle force occidentale qui serait présente sur le sol ukrainien serait une cible légitime pour l’armée russe ». L’avertissement est très clair. Le fil n’est cependant pas rompu avec le président américain selon son homologue russe.
Patrice RABE
