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samedi, juillet 6, 2024
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AccueilChronique de MickeyLe vol des pinsons

Le vol des pinsons

Il était une fois un prince au « bois dormant » comme son peuple aimait l’appeler. Il logeait au milieu d’une clairière entourée de bois. C’était un havre de paix parce que la petite forêt servait en fait de tour de garde pour ses protecteurs. Des pinsons, qui à la moindre alerte signalant un danger imminent, ces passereaux s’envolaient en masse comme pour avertir qu’ils sont là pour protéger leur prince. Les voilà, qui piaillent tour à tour mais de sons aigus différents des uns des autres mais toujours menaçants. En temps normal, le Prince leur permet de picorer les récoltes des serfs avoisinants mais juste assez pour leurs besoins essentiels.

Jusqu’au jour, parmi eux, un (ou une) s’est désolidarisé(e) du pacte en allant chaparder hors de son champ qui lui est autorisé et en plus en faisant valoir l’armoirie du prince. Se faisant pincer il n’eut de recours qu’implorer la protection du prince mais celui-ci ne donna comme réponse que la sourde oreille. Mais pour se garder de possible récidive, le prince a renforcé ses « amazones » car apparemment il n’a de confiance qu’à la gent féminine dont il en a fait l’exclusivité.

Les voilà maintenant au four et au moulin pour toutes les affaires délicates du Prince jusqu’à castrer les espèces masculines qui mettent en péril les progénitures.

Quant à la « dévergondée » mise sous scellée dans une lointaine contrée, elle croupit dans les oubliettes de la mémoire du Prince et de son royaume, elle servira d’exemple dit-on pour ceux ou celles qui tenteraient d’outrepasser les droits dont on leur accorde, déjà estimés généreux par le commun des mortels et la belle histoire de conte de fée de la paisible clairière ne fera que continuer. En ce jour, de célébration des droits du sexe appelé autrefois faible, beaucoup de leurs congénères sont encore en détention dans les geôles du pays, elles ont peut-être du temps de leur splendeur joui des faveurs du Prince ou de ses prédécesseurs mais mal leur ont pris de se faire épingler et finissent leurs jours dans des cages lugubres. A moins que pinsons comme toujours elles sont arrivées à traverser les mailles du châtiment et vivent la « dolce vita » ailleurs.

M. Ranarivao

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