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mercredi, juillet 9, 2025
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Leader Fanilo : Erick Rabeharisoa met les points sur les « i »

Erick Rabeharisoa est pour la pluralité des débats

Le Leader Fanilo, présidé par Jean Max Rakotomamonjy, a effectué une rencontre avec quelques membres de la presse mercredi dernier, au siège du parti à Soanierana. Une occasion pour Erick Rabeharisoa, le secrétaire général national (SGN), de mettre quelques points sur quelques « i ». Et pour commencer, il écarte Rabesa Zafera Antoine de la « famille Leader Fanilo ». En effet, nous ne sommes pas sans savoir que l’aile Rabesa Zafera a condamné, au nom du parti, l’expulsion de la députée Christine Razanamahasoa de sa demeure à Amparibe, la semaine dernière. Pour Erick Rabeharisoa, il s’agit purement et simplement d’une « usurpation de titre » dans la mesure où « non seulement il ne fait plus partie du Leader mais aussi et surtout, il n’a pas du tout la qualité de président, donc, il n’a aucun droit d’utiliser le logo du parti », a-t-il souligné. De surcroît, selon toujours les explications du SGN, « Rabesa Zafera Antoine n’a pas demandé l’autorisation du bureau national de coordination pour agir au nom du Leader Fanilo ». Notons que cette affaire se trouve au niveau de la Justice. Si le camp d’Erick Rabeharisoa a interjeté appel par rapport au jugement du tribunal de Première instance, celui de Rabesa Zafera Antoine a formulé une opposition. Une affaire à suivre mais pour Erick Rabeharisoa, « il n’y a aucun débat, c’est nous qui sommes légitimes ».

Ethique. Par ailleurs, le SGN a abordé les autres questions d’actualités, en l’occurrence, le vote tout récemment des lois électorales par le Parlement. « Nous ne pouvons pas arguer qu’il n’y a eu aucun débat. Certains avancent que la corruption a pris le dessus mais prouvez-le », a-t-il précisé avant de poursuivre que « nous devons savoir ce que nous voulons. Soit nous jouons le jeu démocratique, acceptons de perdre si on n’est pas majoritaires ; soit nous abandonnons la démocratie et optons pour la dictature ». Pour ce qui est de cette affaire, les enquêtes sont en cours. Interrogé, par conséquent sur la position actuelle du Leader Fanilo, Erick Rabeharisoa a été plus ou moins clair dans ses explications. « Il est vrai que Herizo Razafimahaleo, le fondateur, a été à cheval sur l’éthique et, quand une pratique va à l’encontre de ses principes, il n’hésitait  pas à quitter les débats. Mais au sein du parti, nous avons décidé de prôner la pluralité des débats, de l’enrichir. Ce qui fait qu’il y a des conceptions que l’on soutient, et celles qu’on dénonce », a-t-il répondu. Pourquoi ? « Nous n’avons pas assez de pouvoir pour appliquer ce que nous avons toujours défendu », estime-t-il.

Aina Bovel

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