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dimanche, septembre 14, 2025
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Législatives : La redevabilité mise en exergue

Les citoyens doivent bien choisir leurs députés.

Le dépôt des candidatures en vue des élections législatives commence aujourd’hui auprès des organes de vérification et d’enregistrement des candidatures (Ovec) au niveau des districts.

Un signe qui montre que le processus électoral poursuit son chemin jusqu’à l’élection des nouveaux députés de Madagascar, qui se tient, rappelons-le, le 27 mai prochain. Pendant ce temps, les débats sont ouverts et axés sur le profil des candidats, et surtout sur leur qualité. En effet, nous ne sommes pas sans savoir que la dernière législature (de 2013 à 2019) a été tristement marquée, en l’occurrence, par la corruption et l’absence des députés lors des sessions (ordinaires comme extraordinaires), les séries de chantages contre certains avantages, les actes impudiques, les votes léthargiques des projets et/propositions de lois. La liste est loin d’être exhaustive.

Plateforme. Justement, le juriste Imbiki Herilaza, s’est exprimé sur ce sujet, hier, à la Radio Nationale Malagasy (Rnm). « La question relative à la redevabilité des députés doit être mise en exergue. Lors de la dernière législature, par exemple, il y a eu des députés qui ne se sont jamais déplacés dans les localités où ils ont été élus et qui n’ont pas assuré leur rôle. Et le peuple ne peut pas demander leur déchéance auprès de la Haute Cour Constitutionnelle parce qu’il n’a pas la qualité de requérant. Il serait loisible de penser à mettre en place une plateforme qui permettrait au peuple de demander la déchéance des députés qui ne font pas leur travail, ou qui agissent à l’encontre des valeurs », avance-t-il.

Discipline de parti. Un message qui appelle, également, à la prise de responsabilité (citoyenne) des électeurs qui doivent, impérativement, suivre à la loupe les agissements, les actions ou l’inertie des députés. Mais ce n’est pas tout. Imbiki Herilaza signale une contradiction au niveau des textes. « La Constitution prévoit que les députés sont élus au suffrage universel direct. C’est-à-dire qu’ils sont élus directement par le peuple », rappelle-t-il. Dans ce cas, ils doivent exécuter les promesses électorales et les aspirations du peuple et agir au nom du peuple. « Mais si, par exemple, la discipline de parti impose au député élu sous ses couleurs de signer la proposition de nom d’un Premier- ministrable, il ne peut pas s’y opposer », souligne Imbiki Herilaza, et ce, nonobstant le fait que ce nom ne soit pas approuvé par les citoyens.

Recueillis par Aina Bovel

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