Si l’on se réfère au chronogramme établi, la Cour Electorale Spéciale (CES) devrait prononcer d’ici au 8 octobre, les résultats officiels des élections législatives partielles qui se sont déroulées à Ambanja, à Sainte-Marie, à Belo-sur-Tsiribihina et à Marovoay. Le risque d’une « mauvaise surprise » n’est cependant pas à écarter pour les candidats élus provisoirement lors des premiers résultats publiés vendredi dernier par la Commission Electorale Nationale Indépendante de la Transition (CENIT). Et ce, dans la mesure où la CES va encore trancher sur une dizaine de requêtes émanant des candidats malheureux et/ou de leurs partisans. D’ailleurs, d’après les informations, les membres de la CES, ainsi que leurs proches familles, font face actuellement à des menaces et à des intimidations. Des membres du gouvernement et des hauts responsables au sein des Collectivités Territoriales Décentralisées sont particulièrement pointés du doigt comme étant à l’origine des « pressions » contre la CES en vue de « tout faire pour que les candidats d’Etat soient élus ». Face à cette situation, la population du District d’Ambanja qui a voté massivement pour le porte-fanion du « Malagasy Miara-Miainga » (MMM), Solaimana Mahamodo, menace à son tour de descendre dans la rue au cas où les résultats officiels ne confirmeraient pas leur choix. A noter que d’après les résultats provisoires de la CENIT, Solaimana Mahamodo est le vainqueur à Ambanja avec 40,58 %. Lors des élections du 20 décembre 2013, ce dernier a déjà été élu. La tension actuelle engendrée par les législatives partielles, risque de provoquer de nouvelles crises au niveau de la Société.
Davis R