Dans le communiqué publié hier sur son site, la HCC a fait part du « nombre très élevé de requêtes en contentieux » concernant les législatives. Bon nombre de candidats et d’électeurs de rapporter l’existence massive de fraudes, irrégularités et anomalies dans plusieurs circonscriptions. Et de citer entre autres, les districts de Betroka, Ambovombe, Soalala, Ambositra, Toliary II, Tsihombe, Ambanja, Mitsinjo, Mahajanga II… Bref, des « tany lavitra andriana » où les élections n’étaient pas toujours conformes à l’Etat de droit, à la bonne gouvernance et à la « tolérance zéro » contre la corruption prônés par le régime en place et requis par la communauté internationale.
Olomboavidy. Le « vahoaka » censé être représenté à l’Assemblée nationale craint que la nouvelle législature ne commence mal avec des députés dont certains auraient été élus d’une manière illégitime et illégale. Les gens font confiance à la HCC pour redresser ce qui doit l’être et non pas se contenter de la formule habituelle : « recevable mais non fondée ». Ils se demandent si le juge électoral pour qui les législatives constituent un test de crédibilité, va cautionner des députés élus grâce à des irrégularités et autres manœuvres illicites comme la corruption et le trafic d’influence. Des pratiques plus ou moins courantes durant la précédente législature qui ont valu à bon nombre de députés d’être taxés de « olomboavidy » au lieu d’être des « olomboafidy ». Ils se demandent aussi si le président Andry Rajoelina accepterait de travailler avec ce genre d’élus.
R.O