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vendredi, juillet 4, 2025
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Lémuriens endémiques : Plus de 30 espèces sur les 112 existantes en danger critique

Les lémuriens endémiques malgaches risquent de disparaître avec leurs forêts.

Le récent Congrès de la Société Internationale de Primatologie ou International Primatological Society (IPS) annonce que 94,6 % des primates malgaches sont vulnérables et en danger critique.

Sur les 112 espèces de lémuriens qui existent à Madagascar, plus d’un quart seraient actuellement en danger critique si l’on se réfère aux explications fournies par le Pr Jonah Ratsimbazafy, président de la Société Internationale de Primatologie. Une situation causée par la perte de leurs habitats naturels qui résulte de la déforestation et des feux de forêts, des chasses illégales ou encore de la consommation de la chair de ces animaux par les diverses communautés habitant les zones environnantes des forêts ou des aires protégées. Font ainsi partie de la liste des lémuriens qui « méritent des actions de conservation concrètes et des attentions particulières » : le Microcebus Berthae ou le microcèbe de Mme Berthe localisé dans l’aire protégée Menabe Antimena, le Lepilemur septentrionalis des forêts tropicales du Nord de Madagascar, l’Eulemur flavifrons de la péninsule de Sahamalaza au Nord-Ouest du pays et enfin le Propithecus coquereli ou Sifaka de la région Ouest. Bien qu’ils devraient y figurer, le Aye-Aye et le Bandro auraient été enlevés de la liste si l’on se réfère toujours au Pr Jonah Ratsimbazafy.

Continuelle. L’état des lieux de la perte en biodiversité de Madagascar est préoccupant. Les forêts et les terres ne cessent de se dégrader malgré les efforts de conservation menés par les acteurs. Les lémuriens malgaches figureraient ainsi parmi les espèces les plus menacées à disparaître. De son côté, le ministère de l’Environnement et du Développement durable s’est engagé à restaurer 4 millions de forêts et de terres à l’horizon 2030. Ce, à travers « une réforme de l’approche de gestion des aires protégées et des paysages environnants » qui comprend « la mise en place d’une planification territoriale dans un paysage englobant à la fois les aires protégées et les autres terroirs servant à d’autres utilisations comme les activités agricoles ». À la veille du lancement officiel de la campagne de reboisement au niveau national, la question de la conservation des espèces endémiques de Madagascar arrive à point nommé.

José Belalahy

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