Les Barea devront confirmer leur qualification pour les huitièmes de finale demain soir à Alexandrie.
Un match à ne pas perdre. La dernière rencontre des Barea de Madagascar dans le cadre des matchs de poule du groupe B, se disputera demain, à 19 heures (18 heures, heure locale) au Stade d’Alexandrie. Un match qui n’impactera pas la qualification des Super Eagles du Nigeria pour les huitièmes de finale de la CAN si la Grande île venait encore conforter son ticket. Les protégés de Nicolas Dupuis ne minimisent pas cette confrontation et veulent profiter à fond de l’aventure. Ils ont déjà fait leurs preuves lors des deux précédents matchs, mais, ils ont encore soif de victoire et la rage de vaincre. Devenus la révélation de cette première CAN à 24 équipes, les Barea sont devenus des stars à Alexandrie et la presse internationale se rue vers l’équipe. Hier après-midi, les joueurs se sont entraînés au Stade de l’armée de Borg El Arab. Si depuis le début de la compétition Jeremy Morel s’entraine seul et à l’écart du groupe, il a rejoint sa bande, hier.
Changements. « C’est la séance décrassage et ce sont les joueurs qui n’ont pas été titulaires qui se sont entraînés. Il y aura la possibilité de changement au milieu et en attaque. Notre objectif est la victoire, on ne cherche pas un match nul contre le Nigéria. Ça va être compliqué, mais on va jouer et le moral de l’équipe est au top. On a de fortes chances de se qualifier même si mathématiquement ce n’est pas encore fait. La température pose aussi un problème à nos joueurs », a fait savoir le coach, lors de la conférence de presse d’hier. Et de continuer « l’entrée de Voavy Paulin a changé la physionomie du jeu de l’équipe. En regardant les données GPS des joueurs, le déplacement et les résultats ont atteint l’organisme de nos porte-fanions. On s’est mis en danger à la seconde période, lors de la rencontre contre le Burundi et c’est la raison du changement et l’entrée de trois joueurs. Le capitaine Faneva Ima a perturbé la défense adverse ». A moins de quarante-huit heures du match, Nicolas Dupuis entreprend le suspens sur la future composition et la tactique à adopter face aux géants nigérians. En attendant, les entraînements se poursuivent pour les Barea qui vont encore avoir une très belle histoire de football africain et malgache. Soutenus par 23 millions de Malgaches à la télévision, et quelques centaines sur place, les Barea peuvent être fiers car ils ont réussi à fédérer tout un peuple et ont ravivé l’espoir de la jeunesse.
T. H