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mardi, juillet 1, 2025
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Les Chinois se défendent

Accusés à tort ou à raison de ne pas avoir respecté le cahier des charges  régissant leurs activités, les dirigeants chinois de la SUCOMA se défendent, en arguant notamment le caractère démesuré des revendications des employés. « Les employés ont revendiqué un SMIG de 320.000 Ar pour les coupeurs de cannes à sucre et les balayeurs (un salaire équivalent à celui d’un fonctionnaire bachelier à Madagascar). Ils ont demandé l’intégration des saisonniers en travailleurs permanents ; ainsi que le départ de tous les employés chinois. On a tenté de négocier avec eux sur ces revendications dans la procédure normale conformément à la loi malgache ».

D’après toujours ces dirigeants chinois, « SUCOMA a toujours respecté le code du travail malgache, et a toujours appliqué sans retard les augmentations de salaires proposées par le gouvernement malgache. Elle contribue au développement de Madagascar et paie ses taxes et impôts. Le total des dépenses annuelles se chiffre à 25 893 520 000 ariary, dont 4 444 000 000 ariary de salaires annuels des employés malgaches, 2 464 400 000 ariary pour les impôts, 1 500 000 000 ariary  de loyer annuel, 14 253 120 000 ariary en approvisionnement local, 3 232 000 000 ariary de prestations sociales, y compris le dédouanement, le transport et les télécommunications.  Des fonds qui ont fait tourner l’économie de Morondava.

Pour rappel, la SIRANALA figurait parmi les sociétés d’Etat en faillite. En 1997, sa renaissance a pu se  faire grâce à une aide du gouvernement chinois qui a envoyé la société chinoise COMPLANT pour une reprise sous forme de location gérance, par le biais de la Sucrerie de Complant de Madagascar (SUCOMA). Autrement dit,  la sucrerie reste une propriété de l’Etat louée par  la SUCOMA et dans le contrat de location gérance, le gouvernement malgache a pour obligation d’assurer un climat serein et tranquille d’investissement. Ce qui a toujours été le cas au cours des précédents mandats ministériels  du département chargé de l’industrie. Et la question se pose si c’est encore le cas aujourd’hui.

R.Edmond

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