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jeudi, juillet 4, 2024
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Marchés aux volailles : Les clients se font plus rares qu’à Noël

Les volailles trouvent toujours preneurs, mais ceux-ci sont beaucoup moins nombreux qu’avant, estiment les marchands de volailles.

A J-2 du Nouvel An, les marchands de volailles comptent sur la journée d’aujourd’hui et celle de demain pour faire le maximum de ventes et espérer réaliser des bénéfices conséquents ainsi qu’un bilan positif de la période des fêtes de fin d’année.

Les marchands de volailles d’Andravoahangy ont quand même réalisé des ventes assez satisfaisantes cette année à Noël, en dépit d’un constat de baisse en termes de volailles vendues. En effet, si les clients, fort nombreux à demander les prix, le sont beaucoup moins à procéder à l’achat, et quand bien même ils achètent, leur choix portent beaucoup plus sur les volailles à prix moins élevés tels les canards et les poulets, que sur les traditionnelles dindes, longtemps prisées lors des repas de fête, mais dont les prix atteignent des sommets en pareille période. Cette année, les dindes vivantes sont proposées à des prix allant de 100 000 ariary à 200 000 ariary, en fonction de leur poids et taille. Un prix prohibitif pour la majorité des ménages pour d’évidentes raisons de faible pouvoir d’achat. «Ce serait mentir de dire que nous n’avions rien vendu », plaisante Vola, marchande de volailles depuis plus de 15 ans à Andravoahangy. Plus sérieusement, elle confie que les particuliers sont rares à acheter des dindes, même à Noël, et les « grosses » ventes sont plutôt des ventes à des entreprises ou des associations diverses. « Nous avions quand même pu écouler jusqu’à 30 poulets et une vingtaine de canards vivants par jour avant Noël, mais maintenant, veille du réveillon du nouvel An, les clients sont beaucoup plus rares », se désole-t-elle. Le canard vivant se vend en moyenne entre 35 000 ariary et 60 000 ariary. Sur les étals, les canards vidés sont proposés à 24 000 ariary le kilo. Il faut, en revanche, compter entre 70 000 ariary et 100 000 ariary pour une oie vivante. 

Chaque année, les ventes de volailles sont toujours moins importantes au nouvel An par rapport à Noël. Un comportement d’achat des clients qui privilégient la fête de la Nativité par rapport au Nouvel An, faute de pouvoir dépenser autant pour les deux fêtes, mais cette année, le constat de baisse est nettement plus prononcé sur le marché de volailles. Les marchands de volailles espèrent encore réaliser quelques ventes conséquentes durant le mois de janvier, avec les diverses occasions de présentation de vœux au sein des institutions, ministères et entreprises, ainsi qu’au sein des associations, groupes et familles élargies.

Hanitra R.

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