
Les 29, 30, 31 août prochains se tiendra à Ambilobe, capitale culturelle Antakarana, la première édition du festival K’OrArô. Les participants et les activités n’ont pas encore été dévoilés. Cependant, organisée par la mairie, en étroite collaboration avec le prince du salegy Wawa, la population d’Ankarabe assistera à un grand concert. Du jamais vu ! Entrepreneur culturel, le fondateur de Sômarôho apportera son expertise.
Après Kabiry, une festivité qui a tant promu la culture de cette contrée, en voilà une autre. Cette dernière a l’intention d’offrir à la fois le plaisir et le loisir à la population enivrée par son quotidien. L’ambition est de réaliser un coup de maître, sans pour autant concurrencer les événements ayant déjà existé. Diversifier les activités à Ambilobe demeure le principal objectif. Exceptés les rituels et les pèlerinages attrayant les touristes résidents et étrangers. K’Or’Arô se veut être une manifestation culturelle qui fusionne les coutumes et la modernisation. Point de jonction entre la région Sava et Diana, la localisation géographique d’Ankarabe permettra d’accueillir les festivaliers des deux régions de la province d’Antsiranana. En outre, le choix des dates a été méticuleusement réfléchi. Non seulement la fin du mois d’août s’avère être le jour de paie pour les bureaucrates et les employés des secteurs privés, mais c’est également la fin des grandes vacances. Pour les clôturer en beauté, les étudiants vont sûrement se déhancher. Bref, c’est un calcul parfait !
Force est de rappeler que K’Or’Arô a été inspiré de la salutation des Antakarana qui disent : « Akôry arô ! » littéralement « Comment allez-vous ? » Bien entendu, les festivaliers et les bambochards vont répondre « meva » (ça va) puisqu’ils seront en extase pendant trois jours d’affilée.
Iss Heridiny