Un jour après l’annonce des résultats du deuxième tour des élections législatives anticipées, l’ensemble de la classe politique française est dans l’expectative. Tout le monde est suspendu à la décision que devrait prendre Emmanuel pour constituer un nouveau gouvernement. Avec ces trois blocs d’une force à peu près équivalente, le choix du président n’est pas facile. On a l’impression qu’il va prendre son temps et attendre qu’une véritable coalition se forme.
Les difficultés de l’après élection
Le RN avec ses 143 députés est tout de suite écarté de la course à Matignon. Le parti de Jordan Bardella et de Marine Le Pen a subi une véritable déconfiture, le barrage exercé par Ensemble pour la République et le Nouveau Front Populaire ayant été très efficace. Ce sont parmi les membres de ces deux blocs que va se constituer le nouveau gouvernement. Pour le moment, il n’y a encore aucune perspective qui se dessine malgré les premières tractations qui ont eu lieu. Les déclarations très tranchées de Jean Luc Mélenchon ont montré qu’un blocage existe du côté de l’aile dure de la LFI. C’est à peu près la même chose du côté des Socialistes qui disent ne pas vouloir s’allier avec le bloc présidentiel. Le président Emmanuel Macron semble donc temporiser. Gabriel Attal a présenté sa démission, mais elle a été refusée. Il va continuer à exercer sa fonction de Premier ministre et administrer les affaires courantes jusqu’à ce que le nouveau parlement se réunisse le 18 juillet prochain. Le chef de l’État doit assister ce soir au sommet de l’OTAN à Washington. Les discussions des différents stratèges politiques sont intenses. Ils font et refont leurs calculs pour constituer une majorité viable. Si cela se produit, il y a encore l’épée de Damoclès de la motion de censure menaçant le gouvernement qui sera formé. La France pour le moment est dans une situation délicate et il faudra beaucoup d’effort pour sortir de l’impasse actuelle.
Patrice RABE
Nos prédictions se sont incontestablement vérifiées pour ce deuxième tour des législatives Françaises tout comme nous martelons à chaque instant que Madagascar n’aura aucun espoir de développement tant que Rainilainga un vrai danger pour ce pays par son incompétence , son autocratie , son populisme et sa mégalomanie sera aux manettes . Un grand soulagement pour les démocrates épris d’humanisme et une désillusion totale pour Bardella qui prenait déjà ses yeux plus gros que son ventre avec le poste de premier ministre . Le centre de gravité du pouvoir se déplace au parlement et La France doit changer de culture politique comme les autres pays de l’espace Européen avec un gouvernement de coalition . Il faudrait revenir à la proposition de Pierre JOXE ministre de l’ère Mitterrandienne en 1981 avec le mode de scrutin à la proportionnelle départementale pour dégager une vraie majorité parlementaire .
Le peuple de gauche jubile car il a eu raison de la culture de la peur , du repli sur soi et des stigmatisations du rassemblement national . La droite extrémiste représente à ce jour en gros 36 % de voix autrement 11 millions d’électeurs ont voté pour eux ce qui ne garantit pas une victoire de Marine Le Pen en 2027 .