dimanche, avril 27, 2025
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Les ennemis de mes ennemis sont mes amis

Décidément le comportement de la classe politique nous  donnera toujours  le tournis. Ennemis d’hier  deviennent  aujourd’hui, des amis  parce que  les circonstances  l’exigent. « Les amis de mes ennemis  sont-ils pour autant  mes ennemis ?» Pas sûr. Alors, « Les amis de mes amis  ne seront pas toujours mes amis » en tout cas.

En politique, on le sait, il n’y a pas d’amitiés, mais seulement de convergences  d’intérêts. C’est comme  dans le «  jeu des chaises musicales » qui consiste pour les concurrents  de tourner autour de chaises dont le nombre est inférieur  à celui des  participants, celui qui, au signal, ne peut s’asseoir  est éliminé. L’enjeu est donc d’être possesseur  de la dernière chaise, laissant le challenger  sur la paille. Ce jeu mêle ruse et rapidité, en principe et se joue en individuel  du moins  chez les enfants.

Mais  en politique, il en est autrement, car on est en présence  d’équipes  adverses qui s’observent et à mesure que le nombre de prétendants diminue, des coalitions  (amitiés) se forment au gré des stratégies. Tacles, poussades y sont fréquents et les empoignades se corsent quand l’arbitre (le juge) qui  donne le signal  de la ruée vers les chaises se trouve être partisan  de l’une des équipes concurrentes. Là, « Les ennemis de mes ennemis  sont mes amis » a toute son ampleur, les frustrés de n’  être pas maîtres du jeu deviennent comme on dit des alliés objectifs. Mais jusqu’à quand ?

En clair, Mapar farandole  maintenant avec le TIM bras dessous-bras dessus  comme si  de rien n’était  il n’y a pas si longtemps, comme si les dirigeants respectifs avaient oublié les fonds de culottes usés sur la place du 13 mai ou  sur les restes de parpaings de Magro.

Ainsi  va la vie politique, la fin justifie toujours les moyens et tant pis pour les moutons  qui ne suivent que leur instinct grégaire, mais il n’y  aura pas de places pour  eux dans l’arche lors du déluge. Déjà, les baisses des prix de première nécessité  sont promises, et pourtant il fut un temps tout le monde se souvient encore de l’huile à 450 ariary le litre… Et ce n’est que le début  du « Am-bava tia ,ny kibay an-kelika ihany.. »

M.Ranarivao

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