L’horizon se dégage peu à peu en Europe puisque 26 pays européens s’engagent à déployer des troupes en cas de cessez-le-feu entre l’Ukraine et la Russie. La déclaration du président Emmanuel Macron lors de la conférence de presse conjointe avec le président Zelensky marque un tournant dans les discussions entre l’Europe et Donald Trump sur la manière de peser dans le conflit russo-ukrainien. Cette prise de position peut être décisive si elle permet de renforcer les garanties de sécurité apportées par les pays formant la coalition des volontaires.
Les Européens attendent un soutien de Donald Trump
Les pays européens de la coalition des volontaires se sont réunis à Paris en présence du président Zelensky. Ils ont décidé de déployer des forces de réassurance en Ukraine en cas de cessez-le-feu avec la Russie. Ce sont donc 26 pays qui s’engagent à déployer des troupes sur le territoire ukrainien, que ce soit sur terre, sur mer ou dans les airs pour garantir cette paix qui pourrait être conclue. Il s’agit également d’intensifier les aides dans la production des armes faites par les Ukrainiens. Leur industrie fournit déjà 60% de leurs besoins. Un entretien téléphonique a ensuite eu lieu avec Donald Trump, mais aucun détail n’a été révélé sur son contenu. Néanmoins, le président Macron a révélé que les garanties de sécurité seraient finalisées dans les prochains jours avec le président américain. Il a notamment annoncé la coordination avec les américains de sanctions primaires et secondaires pour qu’elles soient plus efficaces. Le but ultime est l’arrêt de la guerre. Il a de plus rappelé les préalables de la Russie à toute discussion de paix: le retrait des armées ukrainiennes d’un territoire équivalent à celui où elles ont perdu 250.000 morts et un million de combattants. Le locataire de la Maison Blanche a à plusieurs reprises réitéré sa frustration vis-à-vis de son homologue russe et il a dit qu’il était déçu de son attitude.
Patrice RABE



