Un paquet de riz noir de haute qualité, un flacon de cosmétique, une bouteille de miel pur, un vêtement fait main, un bijou, un paquet de chocolat haut de gamme, et bien d’autres encore. Autant de produits ou d’articles, visibles dans les divers salons, expos-ventes ou foires, et qui drainent du monde, à Antananarivo ou ailleurs. Ces produits, exposés et proposés à la vente, intéressent bien des visiteurs, incluant ceux d’un autre genre, présents sur les lieux non pas pour découvrir ou s’informer, et encore moins pour acheter, mais pour subtiliser les articles et produits les plus à portée de main. Profitant de la baisse de vigilance des exposants, et aux moments des pics de visiteurs où les exposants sont fort débordés, les voleurs agissent en quelques secondes pour glisser dans leurs sacs ou poches, des produits en tous genres. Au grand désespoir des exposants victimes des voleurs à l’étalage.
Le phénomène est en recrudescence ces derniers temps. En témoignent quelques exposants à la dernière édition de la foire de l’agriculture où des voleurs à l’étalage ont réussi à tromper la vigilance de plusieurs tenants de stands d’exposition. Ce qui n’est pas sans conséquence sur les victimes, lesquelles sont en majeure partie des startups en quête de reconnaissance auprès du public et des investisseurs. Se sentant parfois seules face à ce phénomène, les victimes ne cherchent généralement pas à retrouver les voleurs, mais davantage à lutter efficacement contre le phénomène. Les dispositifs de vidéosurveillance, présents sur certains sites d’exposition, ne permettent pas toujours d’appréhender les voleurs à temps. Il leur reste à redoubler de vigilance lors des pics de fréquentation, et aux organisateurs d’événements, à renforcer les dispositifs de surveillance afin de mieux protéger les exposants.
Hanitra R.
