
À la fin du mois de mai 2025, les liens de coopération militaire entre Madagascar et la France se sont encore consolidés à travers une mission de formation conduite par le 2e régiment français de parachutistes d’infanterie de marine (2e RPIMa). Déployés depuis La Réunion, des militaires français de la 1re compagnie du 2e RPIMa ont apporté leur expertise au profit des forces armées malgaches, en particulier au sein du régiment chargé d’assurer la sécurité du chef de l’État. Cette mission conduite dans le cadre de l’action des Forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) a notamment permis d’accompagner, d’une manière ponctuelle, la formation et l’entraînement des instructeurs de la garde présidentielle malgache, selon les informations fournies par l’armée française sur la page Facebook de la Fazsoi.
La garde présidentielle n’est pas une unité militaire comme les autres. Elle est l’ultime rempart chargé d’assurer la protection physique du président de la République et, symboliquement, de l’État lui-même. Cette dimension hautement stratégique explique la rareté des informations qui émanent de cette structure cloisonnée. Pourtant, cette fois, l’armée française a clairement affiché son appui à cette unité d’élite des forces armées malgaches, composée notamment des gardes rapprochés de Andry Rajoelina. Toutefois, la durée de la coopération avec les militaires français de la Fazsoi et la garde présidentielle n’a pas fait l’objet de communication dans la publication de ce détachement français. Dans le passé, les présidents ayant intégré de manière permanente des étrangers au sein de leur dispositif de sécurité n’ont pas échappé aux critiques. Sous le mandat de Hery Rajaonarimampianina, la présence du Français Houcine Arfa avait suscité une vive controverse. De même, la présence d’étrangers, notamment sud-africains, au sein de la garde rapprochée de Marc Ravalomanana à l’époque de sa présidence, avait alimenté bien des spéculations et nourri les fantasmes.
Sécurisation à haut risque
Dans le même temps, les échanges avec les militaires français ont également bénéficié au 1er BATPARA, le bataillon parachutiste malgache, engagé dans la constitution de son Groupe de reconnaissance et d’intervention parachutiste (GRIP), selon toujours les informations publiées par la Fazsoi. L’intervention du détachement français a permis de partager des savoir-faire opérationnels éprouvés, adaptés aux exigences des missions de reconnaissance et de sécurisation à haut risque. Au-delà de la transmission technique, cette collaboration est un signe d’une volonté commune entre la France et la Grande Île de renforcer davantage la capacité autonome de Madagascar à former ses propres cadres militaires spécialisés. Ce partenariat militaire s’inscrit, à cet effet, dans une coopération bilatérale plus large entre la France et Madagascar, marquée par des échanges réguliers en matière de défense, de sécurité maritime et de gestion des crises.
Rija R.
De Mieux en Mieux !!!!
Rien ne nous sera Épargné.
Même plus de Dignité . Même plus d’Honneur.
On peut comprendre celà « comme l’esclave qui appelle son Maître pour le Protéger « !!!!
J’ai honte d’être MALAGASY.
Et oui Les Malgaches ont bien un gouverneur de la France dont la protection est entretenue par Reny Malala . On a tout vu avec RAINILAINGA le traitre à la nation !
Pas besoin de l’ARMEE Francaise à MADAGASCAR.
On à déjà BEAUCOUP DONNÉ. ÇÀ SUFFIT MAINTENANT.
Quand on vous met à la PORTE, vous REVENEZ par LA FENÊTRE !!!! On vous connaît maintenant. Laissez nous vivre en Paix. MERCI VAZAHA.