Des ateliers organisés à Toamasina et Antananarivo ont été l’occasion d’évaluer l’environnement actuel de la chaîne d’approvisionnement des produits de santé dans le pays. Il était également question de passer en revue les différentes procédures.
Malgré des efforts considérables de la part des différentes institutions responsables, les processus d’importation de biens essentiels, en particulier des produits de santé, restent lourds, longs et coûteux. Un fait dont les conséquences sont catastrophiques pour la fourniture des soins et services de santé dans le pays. En effet, ces situations limitent l’efficacité des interventions en matière de santé, privant ainsi les communautés de l’assistance dont elles ont besoin. Que cela s’agisse de médicaments, de dispositifs médicaux, d’aliments thérapeutiques ou d’équipements médicaux. Divers obstacles administratifs, logistiques et réglementaires entraînent des retards importants dans la mise à disposition de ces produits critiques.
Mieux faire. Trouver des solutions pratiques et facilement applicables afin de changer la donne était l’objectif de la tenue de deux ateliers organisés récemment à Toamasina et Antananarivo. Les événements ont vu l’implication du gouvernement, du secteur privé et des partenaires techniques et financiers tels que l’UNICEF et l’Alliance Mondiale pour la Facilitation des Échanges (GATF). L’importance de ces initiatives réside dans l’optique de recherche d’efficacité dans le processus d’importation des intrants sanitaires. L’objectif étant d’atteindre les bénéficiaires en temps voulu en évitant les retards dans la mise en œuvre des programmes, que ce soit les campagnes de vaccination ou les interventions pour la santé de la mère et de l’enfant. L’amélioration du processus d’importation permettrait aussi d’éviter les frais supplémentaires liés aux surestaries quand les containers ne peuvent pas être déchargés à temps. Enfin, cela limiterait le risque de réduction de la durée de vie des produits.
Recueillis par José Belalahy