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mercredi, juin 26, 2024
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LES LEGENDES AUTOUR DE LACS, CHUTES, TOMBEAU…

Un village remplacé par un lac et ses habitants réincarnés en crocodiles, une jeune fille emportée par la chute dont le nom lui fut donné en son souvenir… Découvrez les légendes autour de quelques lacs, tombeau, chutes…

Le lac sacré d’Anivorano Nord
Un lac à la place du village

Le lac sacré doit son nom à une croyance locale. Il y a très longtemps un étranger demanda aux gens du village un peu d’eau afin d’étancher sa soif, mais les villageois la lui refusèrent. Devant cette inhospitalité flagrante, l’étranger fit savoir que pour se venger il ferait engloutir le village sous des trombes d’eau. Depuis un lac a remplacé le village et ses habitants se sont réincarnés à travers les crocodiles qui le peuplent. 
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La légende de l’Ikoma
« Le vazaha » errant
La grande chute de l’lkoma est située au bord de la voie ferrée Tananarive-Côte Est, entre Fanovana et Ambatovola. Au début du siècle, un « vazaha » voulut traverser en chaise à porteurs la grande vasque dans laquelle tombe la chute. L’endroit devait être « fady », car il ne put dépasser le milieu de l’eau où ses porteurs durent s’arrêter. Depuis il erre dans la vasque, avec ses porteurs et des troupeaux de bœufs, sans pouvoir trouver une voie de sortie. En s’approchant de l’eau, on devine la présence des hommes et des bêtes par les nombreux remous, mais la rivière Sahatandra est presque toujours de couleur rouge-brun (eau très chargée de latérite) et on ne peut les voir.
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Les chutes de la Lily
En souvenir de Lili

La légende veut qu’une quarantaine d’années auparavant, un planteur  « vazaha », vivait dans le petit village d’Antafofo. Ce dernier avait une fille nommée Lili mais un jour, suite à un accident malencontreusement survenu à cet endroit, il vit disparaître sa fille. Dans l’espoir de la retrouver, tous les villageois aidèrent à fouiller partout dans le village et même dans les régions environnantes. Après de longues recherches sans résultat, tous finirent par penser que Lili fut emportée par la chute d’eau qui se trouvait tout près, le corps n’a jamais été retrouvé. Par conséquent, le nom de la jeune fille fut donné à la chute puis à la rivière en son souvenir.
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Les chutes de la Mahavavy ou chutes d’Andranomamofona 
Le symbole de la fidélité, de l’union conjugale et de la maternité
Il y a bien longtemps, un couple et leurs enfants voyageaient à travers la forêt. Apercevant un ruisseau limpide, la famille décida de s’y désaltérer et de s’arrêter pour dîner. Mais à la fin du repas, un violent orage éclata et l’homme traversa le ruisseau avec les bagages. Malheureusement le niveau des eaux monta si rapidement que le ruisseau sépara le mari de sa femme et de ses enfants. Ne pouvant se rejoindre, ils demeurèrent ainsi jusqu’à leur dernier souffle séparés mais fidèles l’un à l’autre. L’homme avec ses bagages et la femme avec ses enfants. C’est ainsi que prirent naissance les deux montagnes sacrées au milieu desquelles coule la rivière Mahavavy. On les baptisa “Zarandahy” qui est la part de l’homme (les bagages) et “Zarambavy” qui est la part de la femme (les enfants). Ces deux montagnes symbolisent la fidélité, l’union conjugale et la maternité. Le mont “Zarandahy” est censé contenir les esprits des défunts hommes et le mont “Zarambavy” ceux des femmes.
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Tombeau d’Ampasamanantongotra
Un tombeau qui durera éternellement
Un curieux tombeau unique en son genre se trouve près de la RN1, à 13km de Miarinarivo, en allant vers Analavory, au lieu-dit Ampasamanantongotra. Sept pierres non équarries supportent une dalle de 2,20 mètres de long sur 1 mètre de large, évidée en son milieu et recouverte d’un amoncellement de blocs plus petits. Une légende raconte l’origine de ce tombeau. Deux frères vivaient autrefois dans la région, l’un riche et sans enfants, l’autre pauvre, mais père de sept fils. Quand le riche mourut on lui fit des funérailles grandioses et on tua un grand nombre de bœufs. Quand le second mourut ses fils peu fortunés se réunirent et l’un d’eux déclara : « Si nous voulons gloire et renommée pour notre père, cherchons quelque chose qui dure longtemps et soit extraordinaire. Vous voyez que le «lambamena » et les bijoux pourrissent vite, que les bœufs meurent facilement, que les gens oublient sans peine. Nous allons donc construire pour notre père un tombeau qui durera éternellement, et que personne n’a encore eu un tombeau à sept pieds ». Chacun d’eux porta une pierre que l’on planta en terre puis une dalle recouvrit le tout, sur laquelle on déposa le mort.
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« Babakoto »
Le père de Koto

L’appellation « Babakoto » est, semble-t-il, née à Analamazaotra. Une légende locale raconte qu’un petit garçon nommé « Koto » est allé dans la forêt cueillir du miel sauvage, mais qu’il fut gravement piqué par des abeilles. Ayant perdu son équilibre, il fut rattrapé par un Indri qui l’a ramené sur son dos chez lui, et c’est ainsi que les villageois ont appelé cet animal « Babakoto » ou le père de Koto. Ainsi, il est devenu un animal sacré qu’il ne faut pas tuer.
467 signes – 1.5 mod


Dossier réalisé par Mahetsaka

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