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vendredi, mai 9, 2025
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Retrait de l’USAID : Les Nations Unies, une opportunité pour catalyser d’autres financements

Intervention de la ministre de l’Economie et des Finances Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, lors d’un panel de haut niveau sur le financement du développement.

Le gel de l’aide américaine via la fermeture de l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) provoque naturellement des perturbations en matière de financement du développement socio-économique.

Des alternatives existent pour compenser ces coupes budgétaires.

Secteur de concentration. La ministre de l’Economie et des Finances Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison donne une des pistes envisageables. Durant son intervention, hier lors d’un panel de haut niveau entrant dans le cadre de la Retraite 2025 de l’équipe des Nations-Unies à Madagascar, la ministre a indiqué que les Nations-Unies peuvent être considérées comme une opportunité pour catalyser d’autres financements. Plus particulièrement dans le domaine de la santé où une centaine de projets sont gravement touchés. D’ailleurs, ce n’est pas par hasard que les autorités misent sur le Système des Nations-Unies puisque ce système onusien identifie la santé comme l’un de ses secteurs d’intervention prioritaires. En effet, près de 42% des financements sont consacrés à la santé, soit 168 328 372 USD. Suivent l’Agriculture à 14% soit une aide de 53 806 476 USD, puis l’Eau et l’Assainissement à 9% soit 34 958 145 USD ainsi que l’Éducation à 8%.

Plan de contingence

Quoiqu’il en soit, le gouvernement malgache a fait preuve de réactivité pour réduire les effets néfastes de ce départ de l’USAID. « Pour Madagascar, un plan de contingence est en cours d’élaboration pour faire face à ce retrait effectif de l’USAID », a ajouté la ministre. Elle précise que « les Nations-Unies peuvent aider en termes d’expertise et d’appel à financement.» La ministre a également parlé des problèmes liés à la dispersion de l’aide. « Les Nations unies gagneraient à concentrer leur appui dans des secteurs qui aident à la résilience économique et à mettre en place une véritable synergie entre les agences, en cohérence avec les priorités nationales ». Elle a également souligné l’importance de l’abandon de l’assistanat. « Il est essentiel que les interventions sortent de l’esprit d’assistanat et deviennent des appuis de plus en plus structurels, meilleure manière d’aller vers une résilience économique réelle et effective », a-t-elle indiqué.

R.Edmond.

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