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dimanche, septembre 8, 2024
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Les paris et jeux de société : Les Malgaches s’y sont mis depuis longtemps 

Le pari fait partie de la culture de l’humanité !  Partout dans les quatre coins du globe, l’homme adore le suspens. Entre intelligence et chance s’installent crainte et palpitation !  

Ça se joue n’importe où, et à n’importe quelle heure. Bien que la société soit stratifiée, les jeux de société se pratiquent dans les quatre coins du pays. C’est un moyen de cohésion aussi bien lors des évènements familiaux  que dans les veillées mortuaires. 

Légende ou récit traditionnel, les passionnés de l’histoire orale de l’Imerina ont déjà entendu ce fameux prince qui devait être au chevet de son père gravement malade, afin que celui-ci lui transfère le pouvoir selon la règle de succession. Concentré sur le Fanorona, un jeu de dames malgache, le dauphin perd le royaume au profit de son petit frère. 

Les Sakalava misent leurs zébus dans les paris. Ça se faisait à Madagascar, cette promesse réciproque, par laquelle deux ou plusieurs personnes, qui soutiennent des choses contraires, s’engagent à payer une certaine somme à celui ou celle qui aura raison. Cette hypothèse supposant que les étrangers ont intégré ce divertissement, ne tient pas debout ! 

Bien que le jeu de hasard ait été pratiqué bien avant l’arrivée des Européens, certains érudits avancent que les jeux de cartes ont été probablement  introduits dans la Grande île vers la moitié du XVIIIème siècle. 

Les Malgaches l’ont également dans le sang    

À part la devinette que les grand-pères proposent et que les jeunes doivent résoudre, les jeux de société  attirent le grand public. « Ça se pratique dans tout Madagascar. Mais malheureusement, les jeux malgaches, hormis le Fanorona, ne sont pas répertoriés. Il est temps de les faire connaître à la génération future. Ce n’est pas le jeu de hasard qui est mauvais. Le lot à gagner est considérable, alors  les joueurs font leur possible pour gagner, et bienvenue la tricherie ! Voilà le problème », se confie Ulrich Ndriatiana, un passionné de jeux malgaches.  

Ainsi, les malins veulent le gros lot, les humbles testent leur intelligence. Les islamisés et les chrétiens ont leurs points communs. Débarquant dans le pays dès le XIIIème siècle, ces premiers ont réussi à ancrer leur culture et leur pensée dans l’esprit des Malgaches. Le coran interdit le jeu de hasard. Depuis toujours, les chefs religieux chrétiens dénoncent à leur tour les joueurs défiant le Seigneur. Dieu dispose, dicte tout ! En effet, cette expérience dont l’observateur est dans l’impossibilité de prédire le résultat, ne plaît pas aux pieux. La dévotion, l’attachement aux devoirs et aux pratiques de la religion, sera l’unique clé pour la réussite. 

Iss Heridiny 

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