Ils ne sont plus aussi nombreux que l’année dernière, mais les « kilonga » qui passent le CEPE ont du cœur à revendre et veulent à tout prix réussir leur premier examen, une étape qu’il faut franchir dans une vie scolaire mouvementée cette année. Le Covid-19 a perturbé une année d’études qui a été menée jusqu’au bout malgré de multiples difficultés. Le président de la République avait affirmé contre vents et marées que cet examen aurait lieu. L’organisation mise en place par le ministère de l’Éducation semble au point.
Les plus jeunes ouvrent la session des examens
L’épidémie de Covid-19 a avivé les craintes du monde de l’éducation. Ces cinq mois de confinement-déconfinement ont totalement perturbé le cycle scolaire, empêchant le déroulement normal des cours dans les établissements de la Grande île. Les enseignants se sont tant bien que mal organisés, et ont permis aux élèves de bénéficier de cours et de devoirs à faire à la maison. Certaines écoles, ces derniers temps, ont accueilli leurs élèves en catimini pour leur permettre de faire des révisions. Les dates des examens ont été fixées et elles permettent de dire que l’année scolaire sera menée à son terme presque normalement. Le CEPE est le premier d’entre eux. Il peut se dérouler dans une atmosphère relativement sereine, la crainte de l’épidémie s’étant éloignée. Hier, on a assisté aux scènes habituelles d’avant-examen. Les parents sont venus avec leurs enfants reconnaître les lieux où ces derniers vont composer. La question qui peut se poser maintenant est de savoir combien de candidats seront présents. Les problèmes de convocation sont récurrents et ce sera le cas, cette année, avec cette épidémie de Covid-19. Ce sont les plus jeunes qui vont ouvrir la période des examens.Tout le monde espère que ce CEPE sera un examen ayant la valeur de ceux des années précédentes, et qu’il ne sera pas dévalorisé.
Patrice RABE