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dimanche, mai 11, 2025
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Les prémices numériques d’une grande échéance électorale

Comme en 2017 et 2018, Marc Ravalomanana retrouve les lieux publics de la capitale à la rencontre des électeurs(crédits photos : Marc Ravalomanana Ofisialy)

Ça commence à sentir bon les élections présidentielles sur les réseaux sociaux ces derniers temps ! Premier signe, l’ancien chef de l’État, Marc Ravalomanana, commençant à arpenter les grands marchés de la capitale. La même stratégie adoptée entre 2017 et 2018, qui au final n’a pas porté ses fruits lors des suffrages. Au train où vont les choses, cela va sûrement se répéter. Bon gré mal gré, le septuagénaire possède encore un fort indice de popularité. C’est indéniable.   

Second signe, Andry Rajoelina, l’actuel président de la République malgache, multipliant les inaugurations à travers le territoire. Quoi qu’on en dise, ces nouvelles infrastructures imposantes témoignent de son travail. Il y a du palpable malgré la crise sanitaire : le message est clair. Il est difficile de ne pas y trouver un lien à l’approche de cette fin de mandat, comme il est de coutume pour les politiques en Afrique, de multiplier les réalisations lorsque les grandes échéances se profilent.

Loin du clivage à l’image et partisane entre les stations radios et télévisées de chaque partie, la planète « facebook » est devenue le terrain incontournable de cette grande partie d’échec électoral. Il ne faut pas se leurrer, les premières pièces commencent maintenant à bouger. Globalement, la prépondérance médiatique d’Andry Rajoelina et de Marc Ravalomanana présage déjà leur affrontement en deuxième tour pour les élections de 2023. D’autres potentiels candidats manifestent également leur présence sur les réseaux sociaux, mais au moyen d’étalages intellectuels.  

Si l’affrontement sur les réseaux sociaux a débuté depuis une dizaine d’années entre les deux camps, pour les futures élections, le réseau social « facebook » aura son importance dans la stratégie de communication des futurs candidats et candidates. Le réseau pourrait même jouer les arbitres, auprès de la génération 2000 qui a maintenant le droit de vote. Les Malgaches nés en 2004 auront 19 ans en 2023. Cela est de bon augure pour le « spectacle électoral » et le calibrage des discours de chaque politicien durant les propagandes. Madagascar est dans le « moove ». 

Maminirina Rado 

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