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mercredi, juillet 3, 2024
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Les sillons du passé : Diégo des convoitises

La France a décidé d’user de la force pour s’approprier tout le nord de l’île au-dessus du 16e parallèle, après le refus catégorique de Ranavalona III à la demande de cession pure et simple de toute cette région septentrionale à Paris. Ce que les Français n’ont pu obtenir de la sorte, ils allaient le prendre par la force. Ainsi l’amiral Miot s’empara de la baie d’Ampasindava, de Vohémar et de la baie de Diégo, avec la petite localité d’Antsiranana, avions-nous dit. Après  la reconnaissance de cette possession par le traité de 1885, une garnison de 1 100 hommes fut installée à Diégo et le premier gouverneur civil des « Etablissements Français de Diégo », Froger, prit ses fonctions en 1887. Cette garnison entreprit d’enlever une à une les forteresses Merina qui entouraient Diégo dès la fin de 1894. Bekaraoka (décembre 1894), Antongobato et Antanamitra (février 1895), Ambohimarina (avril 1895) passèrent tout à tour sous l’autorité française.

Le colonel Joffre arrivé à Diégo en février 1900, créa les fortifications de la baie à Orangea, Ankorika, Vatomainty, Cap-Diégo, Andrakaka, Windsor Castle, Anamakia et Anosiravo. Tout cela contribua au développement et du port de commerce et de l’arsenal  de la marine. Une cale de radoube de 206 mètres construite entre 1905 et 1915, complétait ces aménagements.

La modernisation de Diégo a commencé. La ville, objet de tant de convoitises, aura encore d’autres rendez-vous avec l’histoire…

+S.J

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