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mercredi, septembre 17, 2025
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Les sportifs primés : Les Barea, l’équipe sportive comme évidence

A tout seigneur tout honneur, le choix des lecteurs s’est logiquement porté sur les « Barea » qui ont arraché le billet pour la Coupe d’Afrique des Nations 2019 en Egypte. Une première qui ne l’est pas tout à fait car Madagascar a terminé à plusieurs reprises à la seconde place mais ne s’est pas qualifié. En 59 d’indépendance, c’est la première fois que Madagascar sera parmi les qualifiés pour la phase finale de la CAN. Les footeux malgaches pourront soutenir son propre équipe à la télévision que dans les stades, si au paravant, ils se sont contentés de soutenir d’autres équipes.  Dans un mois, les Barea seront en action à Alexandrie. Ils évolueront dans le groupe B aux côtés du Nigéria, du Burundi et de la Guinée. Les protégés de Nicolas Dupuis débutent leur campagne à la CAN en Egypte contre la Sili National de Guinée le 22 juin. La rencontre entre Burundi et Madagascar le 27 juin, c’est-à-dire le lendemain de la fête nationale est le duel de « petits poucets ». Madagascar tout comme le Burundi vient pour la première fois à la CAN. La dernière rencontre des Barea se jouera contre les Super Eagles de Nigeria le 30 juin. Les Nigérians sont les favoris du groupe B, ayant disputé la dernière Coupe du monde en Russie en 2018.

Yaelle Antsasoa Vaissaud, la sportive de l’année

En septembre 2018, elle a été sacrée championne d’Afrique en double chez les U14 en Algérie. Associée à l’Algérienne, Bouchra Mebarki, les deux jeunes raquettes se sont imposées par deux sets à un. Avant ca elle a remporté le premier tournoi de tennis ITF CAT U14 organisé à Madagascar en 2018. Elle c’est  Yaelle Antsasoa Vaissaud. Née le 15 juin 2004 à Antananarivo. Elle va passer son brevet cette année.  Elle s’entraîne avec son coach Basile Ramanantoanina sur les courts de l’Université d’Antananarivo (ASCUT) depuis ses débuts à l‘âge de  quatre ans. Elle est  restée fidèle à son coach et à son club depuis onze ans. Au début, elle a justé joué sans penser à la carrière, mais, au fil du temps, elle est devenue une championne, une grande même où elle a fait ses preuves à domicile et à l’étranger. Comme titre, elle a été sacrée championne de Madagascar U8, U10, U12 et U14, finaliste 1re série Dames toutes catégories de la Section Antananarivo  Elle a remporté une vingtaine de tournois en France et des tournois dans la région océan indien.  « Je remercie mes parents, mon coach, les lecteurs qui ont vôté pour moi. Mes remerciements s’addressent aussi à l’équipe de MIDI Madagasikara de m’avoir nominé. Cette reconnaissance me pousse encore à travailler dur et à exceller dans tout ce que je fais ».

Le trophée d’honneur à Ratafia

Madagascar a en Ratafia, de son vrai nom Edmond Rakotoarivelo, un des plus anciens sinon le plus ancien des entraîneurs en basket-ball. A 89ans, il entraîne toujours les équipes féminines du Stade Olympique de l’Emyrne, son club de toujours, mais avec quelques piges tant en équipe nationale que pour quelques formations ayant besoin d’un résultat immédiat. Il a un record de longévité, car il a déjà présidé le collège des entraîneurs malgaches en 1974. Outre le SOE avec qui il s’est lié d’amour, Ratafia a permis à l’équipe de l’ASUM de franchir des paliers pour arriver chez l’élite. Il cite également la médaille d’or des Jeux des Iles de 1985 aux côtés d’illustres joueuses telles Bao Monique ou encore Baholy et Boeing en enchaînant sur les Jeux de la Francophonie de 1989 à Casablanca où il se trouvait dans la même chambre que le regretté Ntsoa, l’entraîneur de football bien connu. Car dans ce domaine précis, Ratafia a des arguments à revendre avec une première licence en football en 1947 au sein de l’Orient Club de Tana.Il a ensuite intégré les rangs du SOE rugby à XIII en 1950 dans un poste qui lui sied comme un gant, aux trois-quarts centres. Il se souvient comme c’était hier d’un match épique contre les Français de Carcassone et même de l’Equipe de France à XIII. « Je remercie MIDI Madagasikara pour ce trophée d’honneur. Derrière le sacre d’une équipe il y a les entraineurs qui sont souvent oubliés, mais, en cas de défaite, les tords reviennent toujours à eux » a –t-il expliqué.

T.H

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