Notre homme de l’ombre du jour est un spécialiste du basket-ball. « Pourquoi ce choix de basket en sport ? je pense que le basket est un plus. J’y ai tout vécu. Des joies mais aussi des revers de médailles. Mais ce n’est pas pour me décevoir » a déclaré Angelo Razafiarivony. Diplômé de l’ENEPS, maître d’EPS de 1981 à 1983, chargé d’Enseignement après pour continuer sur un CAPEN à l’ENS en 1995, il a passé toutes les hiérarchies.
« Comment développer le sport est le leitmotiv. Même si vous avez des déceptions, il faut se relever. J’ai eu la chance d’obtenir des bourses olympiques. Cela nous fait un engagement personnel de partage ». Il croit au sport, comme il croit au basket-ball « Il y a une évolution énorme. La confiance du public est revenue. La Fédération fait de son mieux. Elle met en place des structures pérennes. Mieux, ce n’est plus une histoire de personne mais d’équipe et de nation ». Pour lui, comme en 1970 on était champion d’Afrique, il faut se demander comment y arriver de nouveau. « Mais il faut se demander aussi comment vulgariser. Savez-vous que le basket-ball possède 20 ligues sur 22 régions ? »
Avec la vulgarisation, il opte aussi pour l’international. « On ne peut pas se démarquer de l’international. Le président actuel côtoie déjà ce beau monde de la FIBA et de l’Afrique ».
Cet homme de l’ombre est un féru de la formation. Il descend sur terrain tout comme il a confiance au sport et à sa passion. Il a amélioré ses compétences avec des bourses extérieures comme celui de 2006 à Montréal pour le diplôme de niveau III, en 2008, un autre diplôme d’entraîneur de haut niveau suivi en 2013 d’un diplôme de préparation physique et de planification de la performance au Canada. « Il y a toujours à apprendre et à faire. Il faut être engagé en permanence, faire de la consultance, de l’expertise pour valoriser nos sports, car nous excellons dans ce domaine ».
Anny Andrianaivonirina