C’est avec un certain pessimisme que tous les observateurs parlent de la situation au Proche-Orient aujourd’hui. Les protagonistes de la guerre se déroulant dans la région font preuve d’une mauvaise volonté évidente dans les discussions entamées pour conclure une trêve. Les négociateurs qataris et égyptiens ont essayé de mettre la pression sur les Israéliens et le Hamas, mais les faux-semblants de la part des deux camps empêchent des avancées significatives dans les pourparlers menés. Ce qui fait dire à certains que les deux parties manoeuvrent en coulisse pour les faire échouer.
L’espoir d’une trêve qui s’est éloigné
Les Américains sont très présents dans ces discussions qui ont lieu au Caire. Le président Joe Biden s’est particulièrement impliqué dans ces négociations. Il a assuré que l’on était proche d’une issue heureuse. Il a multiplié les entretiens avec Benyamin Netanyahu qui l’avait assuré de sa disponibilité pour la conclusion d’un accord. Le secrétaire d’État Antony Blinken est venu plusieurs fois à Tel Aviv pour s’assurer de la bonne disposition des Israéliens. Les chefs des services de renseignement Shin Bet et Mossad ont été les représentants de l’État hébreu dans ces négociations. Le Hamas avait cependant manifesté sa réticence. La situation s’est brutalement tendue quand des colons israéliens de Cisjordanie ont attaqué des villageois palestiniens et que des bombardements ont repris à Gaza, faisant plusieurs victimes civiles. Un chef du Fatah a été tué au Liban, victime d’une attaque de drones. Les condamnations de la communauté internationale se sont multipliées. Le silence du Premier ministre israélien a créé un véritable malaise. Des roquettes se sont abattues sur le Golan. Voilà où on en est aujourd’hui. Le pessimisme est de rigueur et des commentateurs disent que l’espoir d’une trêve s’est définitivement éloigné.
Patrice RABE
Si on veut la paix, il faut préparer la guerre.
Le scénario issu du dicton semble avoir raison. Chaque camp compte ses pertes de plus en plus importantes.
D’un côté, une publication macabre. De l’autre, la soit disant conquête honteuse .
Force est de constater qu’en onze mois de guerre, les armées américaines et israéliennes ne sont pas arrivées à décimer les éléments du Hamas et à éradiquer les
palestiniens. Sauf déraison aujourd’hui, C’est à la force d’accepter de capituler. De ranger la violence de toutes espèces.
Les soit disant négociations de paix ne peuvent être qu’illusion. On ne peut être négociateur et fournisseur d’ armes en même temps. Sauf colonisation.
Pauvres, blessés et tués sont ils ; mais leurs lambeaux de vie restent tenaces .