Bonjour Monsieur le Consul général,
Cela fait trois mois révolus que nous avons eu la joie et l’honneur de vous rencontrer à Tamatave. Nous gardons de l’entretien que vous nous avez accordé, le souvenir confus d’un rapprochement, l’entrevue d’une prochaine entente et, surtout, l’espoir d’une « renaissance » de nos enfants rassurés par vos propos sur un protocole d’accord avec le Tribunal de Nantes. Depuis, aucune nouvelle. A croire que l’absence de communication du Consulat est devenue sa règle d’or, non seulement avec l’extérieur mais également avec ses propres services. Des parents d’enfants, dont l’un est accepté et l’autre refusé, sont venus consulter le Bureau de l’Etat-Civil du Consulat de France où il leur a été signifié, sur un ton plus péremptoire qu’amical, « de prendre un avocat ».
Nous voici en pleine contradiction entre les propos tenus par un(e) employé(e) du Consulat et ceux qui nous ont été proposés par son supérieur lors de notre consultation du 17 janvier 2014. Cette situation nous dépasse et nous déroute, nous qui avons eu la naïveté de croire en des solutions bientôt abordées, puis réglée si elles en étaient dignes, par notre Consulat enfin devenu le défenseur de ses citoyens, enfin à même de mettre un terme à une injustice perpétrée depuis des années.
Cela confirme mon impression première : la dimension humaine est occultée, même bafouée. Nous avons été floués, par notre entretien avec Madame la vice-Consule en novembre 2013, qui laissait entendre la possibilité d’un règlement au cas par cas des dossiers méritants, et par votre visite porteuse d’espoir déçu.
En espérant que vous pourrez comprendre et pardonner une sincérité difficile à contenir, je vous prie de recevoir, Monsieur le Consul général, mes respectueuses salutations.
Jean-Marie Michelet