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jeudi, juin 19, 2025
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Recherche : L’extinction des grands vertébrés, rapide et irréversible

Les monstres des croyances populaires malgaches, tels que le « lalomena » et le « songomby », pourraient être, en réalité, l’hippopotame et le rhinocéros.

Sur l’échelle du temps, l’extinction des grands vertébrés à Madagascar peut être considérée comme s’étant produite hier, juste à la fin de l’Holocène, débutée il y a au moins 11 000 ans. Selon une étude récente menée par les professeurs de l’université de Massachusetts Amherst, aux Etats–Unis, le changement climatique et l’agriculture, sans doute l’occupation des terres, ont causé le déclin, en seulement mille ans, de la population de makis, d’oiseaux géants, d’hippopotames, etc. Cette étude corrobore les théories précédemment avancées, selon lesquelles la démographie, comme partout ailleurs et en tout temps, pousse l’homme à s’organiser le plus souvent au détriment de son environnement. La période de cueillette et de chasse, selon ces spécialistes, n’aurait pas eu d’impact sur la disparition de ces espèces. Le changement climatique lié à la fin de la dernière glaciation, début de l’Holocène, a aussi affecté de manière inéluctable la vie de ces animaux. Les facteurs favorisants sont nombreux, comme l’introduction des espèces comme le chien, la chèvre, le mouton, le bœuf et d’autres animaux, surtout dans l’est et les régions pluvieuses. Le sud-ouest, par son climat aride, a facilité le déclin des grands vertébrés, reléguant ainsi la chasse à un rôle secondaire dans cette extinction. L’étude vise ainsi à comprendre les dynamiques actuelles du changement climatique, pour pouvoir préserver au mieux la nature malgache.

Recueillis par Maminirina Rado

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