« L’accès à l’information et aux libertés fondamentales. C’est votre droit ! ». C’était le thème choisi à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse hier 3 mai à l’Hôtel de Ville Analakely.
TVM et RNM. Effectivement, le principal obstacle auquel se heurtent les journalistes malgaches est l’accès à l’information. « L’accès à l’information demeure ardue de telle sorte que les journalistes ont du mal à faire leur travail » a fait savoir le Président de l’Ordre des Journalistes de Madagascar (OJM), Gérard Rakotonirina, durant son discours. Avec des sources limitées ou inaccessibles, les journalistes ne sauraient exercer leur travail convenablement. « Il existe une certaine liberté d’expression à Madagascar » poursuit le Président de l’OJM « parce qu’il n’y a pas de censure et tout le monde peut émettre son avis ». Mais il ne faut pas oublier que les médias nationaux restent les éternelles voix de leur maître ! L’égalité d’accès à la TVM et à la RNM n’est pas garanti et les actualités et les faits politiques – notamment – n’y sont pas tous diffusés alors que le droit à l’information est un droit constitutionnel (article 11) et fondamental.
Journalistes-Intermédiaires. Les journalistes jouent le rôle d’intermédiaires entre les dirigeants et les citoyens. « Nombreux sont les efforts menés par le Ministère de la Communication pour ce qui est de la prise en charge des journalistes et du journalisme en général » a affirmé le Ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions, Andrianjato Vonison. « D’ailleurs, le nouveau Code de la Communication sera bientôt mis en vigueur » a-t-il fait savoir. Les journalistes concourent à la formation de l’opinion publique. C’est la raison pour laquelle informer, communiquer avec les citoyens et analyser les faits nécessitent l’ouverture des sources.
Aina Hel-Bovel (Stagiaire)