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mardi, mai 13, 2025
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“Lifestyle” : Antsirabe redéfinit sa vie nocturne

Le passage d’Olombelo Ricky au Sanfil en février a réussi à rameuter du monde depuis Antananarivo.

En l’espace de quelques mois, Antsirabe se redécouvre, s’anime et propose de nouvelles offres aux noctambules grâce à des cabarets comme B’art Haingo, La Palette, La Doyenne, AK’eto, Sanfil et sûrement d’autres dans les années à venir. « Il ne s’agit pas d’une tendance. Cela va plutôt s’inscrire dans la continuité. Il suffisait juste qu’il y ait eu un précurseur », soutient Sandra Ranjamalalaniaina, la gérante de “B’art Haingo”.

Et depuis quelques mois, les agendas des sites web spécialisés dans les soirées sur tout le territoire sont conquis par les nuits “antsirabéennes”. Le tâtonnement des débuts commence à laisser l’assurance prendre place chez les organisateurs. Plusieurs pointures de la musique malgache semblent avoir également confiance au potentiel des fêtards et fêtardes de la ville d’Eaux, pour ne citer que les Olombelo Ricky, Kiaka pour ce week end, Rackiky qui veut se refaire une renommée à Antsirabe puisque la sauce ne passerait plus à Antananarivo, Talike Gellé, Jeneraly, Jean Kely et Basth, les “papies” beaux gosses tamataviens de Kaiamba…

Et cela a des répercussions sur toute une chaîne économique. Depuis la mini-explosion événementielle à Antsirabe, quelques cabarets/restaurants n’ont pas hésité à travailler avec des transporteurs officiels. Dès lors, les taxis-brousse voient des vagues de jeunes malgaches rejoindre la Ville d’Eaux à partir du vendredi. Pour Sandra Ranjamalalaniaina, le calcul est simple. « Pour aller et venir à Antsirabe, c’est presque le même coût que de se déplacer à Antananarivo en une nuit. Ensuite, les prix de la consommation sont largement en dessous de ceux pratiqués dans la capitale ».

Autres critères, tous ces nouveaux lieux se trouvent en majorité dans le centre-ville. Si au début, des initiatives ont germé en périphérie, l’éloignement et l’insécurité ont eu raison de celles-ci au bout de quelques mois. Toutefois, ces endroits ont servi de baromètre pour connaître vraiment le terrain. C’était il y a tout au plus cinq ans. Maintenant, Antsirabe a pris l’initiative de se renouveler en tant que destination musicale du week end. Une délocalisation qui amène à penser que le boom festif d’Antsirabe témoigne de la saturation de la capitale, ayant aussi connu ce phénomène d’embellissement des cabarets il y a quelques années.

Maminirina Rado

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