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dimanche, septembre 8, 2024
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« Ligne verte 147 » : Plus d’une centaine de cas de violences signalés par mois 

Des améliorations ont été enregistrées dans le signalement des cas de maltraitances infantiles. Plus d’une centaine d’appels par mois sont reçus par la ligne verte « 147 ». 

La violence à l’égard des enfants persiste. La ligne verte « 147 » destinée aux signalements des cas de maltraitance ou de violence à l’encontre des enfants enregistre en moyenne 100 appels par mois. Le nombre d’appels reçus en septembre se chiffre à 154 contre 132 en octobre. Selon une source auprès de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), les viols, les coups et blessures volontaires, le détournement de mineurs, le travail domestique et l’égarement des enfants figurent parmi les cas les plus signalés sur cette ligne. Après la réception des signalements,  l’appelant sera orienté dans un centre de prise en charge ou dans les bureaux administratifs pouvant prendre en main le cas de l’enfant en question en fonction de la disponibilité des services au niveau de chaque région. Le taux de renseignements et de signalements sur la violence via cette ligne verte a augmenté de plus de 600% en 2020. Les mesures de confinement dues à la Covid-19 ont entraîné une hausse des violences à l’égard des enfants.

Genre

Pour renforcer davantage la prise en charge des enfants victimes d’exploitation sexuelle, l’association ECPAT France a lancé, hier, le projet « MIRA » (Mobiliser les acteurs pour l’équité, impulser les femmes et les filles à revendiquer leur autonomie). Il vise à s’attaquer à l’une des principales causes racines de l’exploitation sexuelle des filles à savoir les inégalités du genre. Parmi les objectifs, il y a entre autres la mobilisation de la société malgache en faveur de l’équité et la non-violence (en particulier sexuelle) envers les filles et les femmes, l’autonomisation des filles survivantes de violence sexuelle, leur estime de soi et la capacité d’autonomisation et ce, afin de favoriser l’application de la nouvelle loi Genre et le soutien aux défenseurs des droits et acteurs judiciaires. Selon le responsable programme opérationnel auprès de l’ECPAT France Madagascar, Ambininarisoa Raveloarison, ce projet s’étalera sur une durée de trois ans dans les six régions du pays dont Analamanga, Anosy, Menabe, Atsinanana, Boeny et Diana.

Narindra Rakotobe

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