Le tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des champions a livré son verdict.
D’emblée le Paris Saint-Germain n’a pas eu la main heureuse en tirant le FC Barcelone qui, malgré quelques remous internes liés aux différends opposant l’entraîneur Luis Enrique à Lionel Messi, est capable de refaire le même coup que durant les matches de poules face aux Parisiens.
Mais quoi qu’il arrive, on se réjouit à l’idée de revoir le nouveau duel entre les deux attaquants de deux clubs en l’occurrence Messi et Zlatan Ibrahimovic qui doit faire preuve de patience, puisqu’il a été suspendu pour le match aller du 15 avril et ne sera de la partie qu’au retour prévu le 21 avril.
Barça étincelant. Mais la force du Barça ne s’arrête pas au seul Messi car il y a encore Neymar et surtout Suarez pour animer une ligne offensive étincelante au point de gagner 27 victoires pour 30 matches toutes compétitions confondues. C’est dire combien le FC Barcelone part avec la faveur des pronostics et que sa tâche a été facilitée par le verdict du tirage au sort.
Un verdict amer pour certains. Que du bonheur pour d’autres à l’image de l’AS Monaco qui se réjouit de se retrouver devant une Juventus privée de Paul Pogba blessé à la jambe lors des huitièmes contre Dortmund. Mais Vardim et ses hommes doivent s’attendre au pire car sur le terrain, Monaco doit sortir le même scénario qui lui a permis de battre Arsenal à Stamford Bridge.
Grands joueurs. Il faudrait cependant aux Monégasques se lever tôt pour espérer faire douter cette Juve qui plane sur un nuage dans le championnat italien. On aura ainsi à l’œil ce diable de Tevez qui a retrouvé ses jambes de 20 ans dans une équipe italienne prête à aller jusqu’au bout.
Aller au bout, c’est aussi le pari du Bayern de Munich qui a tiré un tendre FC Porto. Sur le papier en effet, il n’y a rien à dire face à des Bavarois à qui tout réussit.
La seule fausse note dans ce tirage des quarts de finale se rapporte au Real de Madrid que tout le monde voulait éviter et qui, finalement, a retrouvé son bourreau de toujours avec l’Atlético pour un derby madrilène devenu plus classique où Ronaldo, Benzema et Bale ont du mal à asseoir leur statut de grands joueurs. Allez savoir pourquoi ?
Clément RABARY