
Les destitutions des directeurs d’école continuent, non seulement à Tana mais dans tout le pays.
Jusqu’à maintenant, 28 directeurs d’écoles ont fait l’objet d’un limogeage pour la Cisco Tana-ville, dont un proviseur de Lycée, quatre directeurs de Collèges d’Enseignement Général (CEG), et 23 directeurs d’Ecoles Primaires Publiques (EPP). Et la liste n’est pas encore close pour ceux de toute l’île. Ils ont été ainsi invités à céder leur place pour d’autres nouvellement nommés par une commission mixte composée des représentants des Centres de Circonscription Scolaire (Cisco) et des Directions Régionales de l’Education Nationale (DREN). « C’est le résultat d’une évaluation que le ministère de l’Education Nationale a faite. C’est surtout pour apporter un nouveau souffle au sein du ministère, et cela s’inscrit toujours dans le cadre de la politique d’amélioration de la qualité de l’éducation à Madagascar », a souligné Todisoa Andriamampandry, directeur général de l’Education Fondamentale et de l’Alphabétisation, hier.
Sans espoir. En fait, les directeurs d’école concernés par ces limogeages massifs sont ceux qui devront partir en retraite au cours du premier trimestre de l’année prochaine, et ceux qui ont commis une ou des fautes professionnelles graves. « Mais pour ceux qui ont été révoqués pour des raisons de retraite, ils peuvent recevoir une promotion ou seront promus à d’autres postes au sein du ministère central », poursuit Todisoa Andriamampandry. Avant de dire : « Il faut seulement éviter la routine car il y en a qui ont été à leur place depuis plus de 10 à 15 ans ». Par contre, ceux qui ont commis les « fautes professionnelles », leur cas est sans espoir. Et le ministère entend par « fautes professionnelles » : consignes et attentes non satisfaits lors des derniers examens officiels, résultats scolaires à bas niveau, pots de vins, comportements vulgaires, etc. Quoi qu’il en soit, le DGEFA de rassurer que la situation quant à ces limogeages, est maintenant sous contrôle.
Arnaud R.