La frappe de l’armée israëlienne qui s’est abattue sur l’école Al-Tabyin dans un quartier populeux de Gaza a fait 80 morts parmi ceux qui s’étaient réfugiés. Le tollé qu’il a suscité dans la communauté internationale n’a provoqué qu’un léger embarras des responsables de Tsahal, justifiant leur action par la certitude de la présence d’un commandant du Jihad islamiste sur place. La réaction de la France, du Royaume Uni et de l’Allemagne a été immédiate : outre leur condamnation sans appel de carnage, ils ont appelé à un cessez-le- feu sans aucun délai supplémentaire.
L’impuissance de la communauté internationale
La situation est dramatique et cette demande solennelle de ces trois dirigeants européens rejoint celle de leurs homologues américains, égyptiens et qatariens qui réclamaient la cessation des combats et la libération des otages par le Hamas. Le contexte ne semble cependant pas favorable à une reprise rapide des négociations vu les menaces proférées par l’Iran. C’est le sens de ces déclarations qui veulent empêcher toute escalade dans la région. Ces mises en garde de la communauté internationale ne semblent cependant pas infléchir les attitudes des protagonistes. Chaque camp affirme vouloir reprendre les négociations en vue d’un cessez-le-feu, mais ne fait preuve d’aucune intention de cesser ses actions offensives. L’État hébreu avait donné son accord à la reprise des pourparlers de paix qui devaient avoir lieu le 15 août, l’organisation palestinienne avait donné plutôt sa préférence au plan Biden présenté fin mai prévoyant une trêve de six semaines suivie d’un retrait de l’armée israëlienne. Les frappes meurtrières de Tsahal ont cependant tout remis en question. Le gouvernement de Benyamin Netanyahou est décidé à atteindre son objectif initial : éliminer totalement le Hamas. Il ne tient pas compte des pertes civiles qu’il engendre. Pour le moment, la situation semble bloquée. La communauté internationale manifeste son impuissance.
Patrice RABE
L’ état hébreu fait ce qu’il veut parce qu’il se sent intouchable avec la bénédiction des communautés américaines et européennes
Pour ces dernières, un enfant palestinien peut mourir comme un rat, mais une mise en garde ferme dès qu ‘ un israélien s’est fait très légèrement blessé.
Seuls les gogos peuvent encore ouïr les prêches américaines et occidentales sur leur sens de la vie d’ autrui.
Bravo à l’ Afrique du sud récemment suivi par la Turquie de dénoncer le génocide
perpétré par les israéliens.
Que la coterie arrête de tuer des innocents