Des efforts seront déployés pour que les formations dispensées par l’Institut national de l’infrastructure puissent se conformer à la nouvelle technologie. 75% des cours sont consacrés aux travaux pratiques utilisant la technologie de pointe.
L’Institut national de l’infrastructure (ININFRA) Alarobia célèbre actuellement ses 35 ans d’existence. La première manifestation officielle de cette célébration a été marquée par un culte lundi dernier et plusieurs manifestations sont encore prévues à cet effet. Pour les 35 années à venir, l’ININFRA souhaiterait devenir un Centre de formation pluridisciplinaire ouvert, créatif et innovant. « Il sera ouvert à tous les secteurs et clients. Créatif, pour la diversification de ses modules de formation et Innovant, selon l’avancement technologique », d’après Soloariseheno Rakotobe, directeur général de l’ININFRA. Cet établissement propose des formations modulaires adaptées aux professionnels manifestant des besoins de renforcer leurs capacités, de se doter de compétences nouvelles, d’approfondir davantage leurs connaissances et de progresser plus vite dans leur carrière professionnelle. Les clients ont le choix entre la formation en intra-entreprise qui est une formation sur mesure, taillée selon les besoins exprimés par une entreprise et conçue spécialement pour son personnel. Il y a aussi la formation inter-entreprise pour le grand public qui est conçue pour répondre à un besoin commun de plusieurs entités. Société, entreprise, administration et particulier.
Formations. L’ININFRA dispose de quatre domaines d’activités, à savoir le génie civil, le management, la mécanique et l’informatique, selon à son tour Elsa Rasolondraibe, PCA de cet établissement. Depuis 2018, ses missions principales consistent à assurer la formation professionnelle continue pour les acteurs publics et privés, réaliser dans le cadre de ses activités pédagogiques des chantiers production-formation, d’appuyer les opérateurs du secteur du BTP pour devenir des professionnels en faisant bénéficier leur personnel des formations, dispenser des formations dans des situations réelles de chantier, appuyer les collectivités territoriales décentralisées à travers des formations orientées vers l’utilisation de la technologie de travaux de haute intensité de main d’œuvre (HIMO).
Narindra Rakotobe