L’insécurité est maintenant un phénomène auquel il faut s’habituer. Que ce soit dans les villes ou à la campagne, elle est devenue un fléau difficile à éradiquer. Les forces de l’ordre qui font tout pour protéger les citoyens n’arrivent pas à endiguer les actes de banditisme dont les citoyens sont la cible
L’insécurité, encore et toujours
Les attaques à mains armées qui ont lieu un peu partout dans la capitale laissent les victimes désemparées et ces dernières, si elles ne sont pas blessées ou tuées, peuvent remercier le ciel. Que faire devant cette impuissance que l’on ressent si ce n’est redoubler de prudence et interpeller les autorités pour qu’elles soient plus réactives quand on s’adresse à elles ? Quel que soit le quartier de la capitale,il est très difficile de se sentir en sécurité. De jour comme de nuit, les détrousseurs sont toujours à l’affût des passants isolés. A Isotry, Ankorondrano, Andravoahangy, Manjakaray, Behoririka et maintenant à Ambatomitsangana, ils opèrent en bande et dépouillent sans vergogne. Le comble, c’est qu’ils reviennent tout le temps sur les lieux de leurs méfaits. Les caméras de surveillance installées au carrefour qui prennent les rues en enfilade ne semblent finalement servir à rien. Les appels au secours des victimes ne semblent plus être dissuasifs. Les malfaiteurs plus aguerris font des coups plus audacieux et après avoir pénétré dans les maisons, n’hésitent pas à tuer. Le problème est vraiment grave et c’est une question que les candidats à la prochaine élection présidentielle devront aborder. C’est toute une problématique qu’il leur faudra développer pour arriver à rassurer une opinion déboussolée. L’insécurité est inséparable du contexte socioéconomique actuel. La pauvreté est le terreau sur lequel elle se développe. Pour le moment, c’est vers les autorités que tout le monde se tourne pour trouver des solutions.
Patrice RABE