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mercredi, juillet 3, 2024
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L’insécurité, un mal qu’il faut éradiquer

Les Malgaches, dans leur grande majorité, ont maintenant appris à vivre avec l’insécurité. Ils ne se sont certes pas habitués à cette appréhension qui les tenaille quand ils se déplacent d’un endroit à un autre, mais ils savent se défendre si nécessaire. Les forces de l’ordre essaient de faire face, mais les délinquants arrivent régulièrement à éviter les rondes et les patrouilles. La population ne se résigne cependant pas à subir cette pression quotidienne des vols à la tire et demande plus de présence policière dans les rues.

L’insécurité, un mal qu’il faut éradiquer

Les titres des faits-divers en manchette des quotidiens sont explicites. Chaque jour, des citoyens se font détrousser par des malfaiteurs agissant en bande. Ils sont souvent impuissants devant les sabres, les couteaux ou les pistolets qu’ils brandissent. Les responsables de l’ordre public ont commencé à réagir et ont élaboré une stratégie bien pensée. Les policiers organisent des rondes régulières et n’hésitent pas à tirer quand le besoin s’en fait sentir. On apprend que des malfaiteurs sont régulièrement abattus, mais les vols et les larcins ne diminuent pas pour autant. La leçon que l’on doit tirer est qu’il faut rester tout le temps sur le qui-vive. Aucun endroit n’est sûr actuellement. Les sacs à main et les téléphones sont la cible privilégiée des voleurs. Ils s’attaquent à ceux qui sont distraits avec une rapidité déconcertante. Ils opèrent dans les bus et les taxis-be. Les victimes sont totalement désemparées après avoir été délestées de leurs avoirs. Actuellement, on sent néanmoins un mouvement de révolte des citoyens qui n’hésitent plus à réagir quand ils attrapent ces malfaiteurs. C’est la colère ou le dépit qui les poussent à s’acharner sur ces bandits. Devant ces mouvements incontrôlés, il est peut- être nécessaire de calmer cette rage qui les anime. La balle est dans le camp des autorités qui ont les moyens de lutter contre l’insécurité.

Patrice RABE

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7 Commentaires

  1. Que ce ministre de la sécurité publique enlève d’abord son costume et retrousse les manches …Et que les 4000 nouveaux recrus ne vont pas servir à mâter l’opposition avec les réunions politiques autorisées par la loi fondamentale sans restrictions !

  2. L’insécurité vient entre autres des provinciaux, ceux qui débarquent à Tana sans formation, ils se retrouvent dans la rue en errance, et à chercher de quoi se nourrir. Cela explique les vols, les cambriolages, la violence gratuite envers autrui, la recrudescence de vente de stupéfiants… La ville de Tana ne peut pas accueillir tous les pauvres, elle n’a pas la capacité pour ça. Et à Tana il n’y a déjà pas de travail pour tout le monde.

    • Votre pseudo traduit bien votre mentalité . Il est inadmissible de stigmatiser l’origine des gens comme responsables de l’insécurité en plus sans preuve statistique fiable ! . Aza manao lohan’ny andevo fa raha lehilahy dia lazao iza ianareo …

      • Et ben oui, la ville de Tana ne peut pas absorber toutes ces personnes qui viennent de la province. La ville n’est pas suffisamment grande. Ary izaho tsy manavakavaka, misy avy any @ provinces ny havako. Tsy ny olona avy any rehetra akory no lasa olon-dratsy fa izay tsy manana formation na vola. Ilay olona mahantra be. C’est malgré eux, ils sont livrés à eux même.

        • Taiza ianareo no nianatra ka tsy mahafantatra akory ny SOCIOLOGIE ny mponina eto Antananarivo . Hampianariko anareo fa tsy ny olona avy any amin’ny provinces no tena miteraka tsy fandriampahalemana fa vokatry ny EXODE RURALE ireo tsy lavitra nohon’ny fahantrana .Mora ny manaratsy be fahantany rehefa kanosa amin ‘io pseudo io !

  3. Exode rural ou déplacement des provinciaux pauvres vers la capitale c’est ce qui provoque la surpopulation à Tana, et l’insécurité qui en découle. Pas de travail, pas de logement, parfois pas de famille sur qui compter.

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