Le calvaire des habitants de la bande de Gaza n’est pas prêt de se terminer. L’échec de l’adoption de la résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat présentée par les Etats-Unis au Conseil de Sécurité est la représentation du jeu diplomatique des grandes puissances dans les conflits actuels dans le monde. La réaction de la Russie et de la Chine était somme toute prévisible car ces deux nations ne voulaient exprimer ainsi leur indépendance à l’égard de la position américaine. A présent, la possibilité de faire plier le cabinet de Benyamin Netanyahou est de plus en plus faible, son porte-parole affirmant que l’offensive sur Rafah aurait lieu avec ou sans l’appui des Américains.
L’instauration difficile d’un cessez-le-feu au Proche Orient
L’annonce de la présentation de la résolution demandant un cessez-le-feu immédiat par les Etats-Unis au Conseil de Sécurité a suscité une vague d’espoir dans la communauté internationale. L’ONU s’est d’ailleurs tout de suite prononcé pour cette démarche. Néanmoins, son succès pouvait être hasardeux, étant donné les rapports très tendus des Américains avec le gouvernement israëlien. L’arrivée du secrétaire d’État Anthony Blinken à Jérusalem pour convaincre les Israéliens du bien-fondé de la résolution a montré les difficultés de la tâche entreprise par l’administration Biden. La motion parlait d’un cessez-le-feu immédiat associé à une libération des otages. Elle a été repoussée par la Chine, la Russie et l’Algérie. Les deux premiers ont opposé leur veto. L’ambassadeur russe a parlé d’un texte hypocrite n’appelant pas directement à faire taire les armes. Dans la foulée de cet échec, le président français Emmanuel Macron a annoncé qu’il voulait relancer les discussions au Conseil de Sécurité sur la base d’un projet de résolution pour un cessez- le-feu immédiat et la mise en place d’un accès humanitaire. Des contacts ont été établis avec plusieurs pays dans ce sens.
Patrice RABE
Il y a des pays qui font semblant de réclamer un cessez-le-feu alors que la guerre leur fait du beurre par la vente des armes.
La période factuelle est propice pour de nombreux pays de penser leur politique internationale en tenant compte des nouvelles attitudes et de nouveaux comportements .
Pourquoi les « petits » pays ne se lancent ils pas dans la fabrication et vente d’ armes mais à des fins économiques ?
En tout état de cause, Israël est loin de gagner la guerre ; c’est CLAIR. En dépit des batailles de tueries et de crime de guerre.